CONTRIBUTION (SIWEL) – Les chemins qui montent sont inondés de sang et les âmes des nôtres, assassinés par le pouvoir, gémissent encore sous la terre, en Kabylie.
C’est à Ath Yanni, une commune de Tizi Ouzou , que le premier ministre algérien s’est invité pour chercher des béquilles et surtout pour tenter une mise en échec à la mouvance indépendantiste et troubler l’adhésion massive des citoyens au Mouvement de l’Autodétermination de la Kabylie.
Cet assaut n’est que le désir- d’une personne déplumée par des révélations malsaines et honteuses- de vouloir vaille que vaille affirmer l’emprise du régime illégitime algérien sur la nation kabyle qui veut désormais se dissocier d’un pays inventé par la France coloniale et dirigé par des bourreaux et des corrompus.
Pour Sellal, tout se vend et tout s’achète même l’esprit humain. Avantageusement, il se trompe. Baroudeur, il est l’adepte de l’expression "qui ne tente rien, n’a rien". Ce rouillé du régime mafieux algérien est une pièce insolite dans un échiquier où l’échec et mât est nul et non avenu. Il est devenu le pion qui gouverne à défaut de vrais gouvernants. C’est un paradoxe au pays des boutades. Le bipède à mille et une blague. Le cheik du bizutage et aussi un amiral en manipulation et les crapuleries. Il ne rougit à aucun prix.
Malgré les interminables scandales que cet homme superpose, ni la justice ni le peuple ne parviennent à le poursuive ni à le déloger de son poste. Au lieu que ses délits ternissent son image de responsable, il est de plus en plus patent!
Y’ aurait-il une limite pour ces bandits qui gouvernent sans aucune licéité ni légitimité?
À suivre.
Boualem Afir.