PARIS (SIWEL) — L’édition des survivants de Charlie Hebdo est en rupture de stock dans tous les kiosques de France et de Navarre. Dès 7h du matin, il n’y en avait plus un seul chez aucun buraliste. La « Une » affichait une nouvelle caricature de Mahomet du dessinateur Luz qui trouvait le prophète qu’il avait dessiné beaucoup « plus sympathique que celui des terroristes ». Comme attendu, l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, l’Iran et la quasi-totalité des autorités religieuses du monde dit musulman voient d’un mauvais œil cette nouvelle caricature de Mahomet.
L’équipe des survivants de Charlie Hebdo ne cèdent donc rien, malgré le lourd tribut qu’ils viennent de payer à la liberté d’expression. Ils n’ont pas hésité à publier une nouvelle caricature du prophète Mahomet, la larme à l’œil et portant une pancarte indiquant « Je suis Charlie ».
Cette « édition des survivants » a été tirée à 3 millions d’exemplaires. Le tirage sera finalement augmenté à 5 millions et sera distribuée toute la semaine. Il comporte tous les ingrédients de Charlie Hebdo, humour, liberté d’expression allant jusqu’à l’irrévérence et la provocation, bref !…du vrai Charlie Hebdo.
Ainsi,
En Algérie, le journal satirique ne sera évidemment pas distribué. Charlie Hebdo a toujours été interdit de vente et il le restera. L’interdiction s’est même étendue, cette semaine au journal Marianne pour « offense à Allah et Mahomet », tout comme les non jeuneurs de Kabylie et les convertis au christianisme sont persécuté et pourchassés par les islamistes, repentis ou non, comme par les institutions de l’Etat algérien. Les « convertis » peuvent sans doute s’estimer heureux de ne pas être décapités sur la place publique pour cause d’apostasie, comme cela se produit en Arabie saoudite, en Iran, en Somalie ou dans n’importe quel pays pratiquant la charia islamique. En Algérie, ce n’est pas encore le cas mais ça ne saurait tarder au vu des programmes scolaire et des institutions judiciaires algériennes, de la progression des anciens terroristes du FIS, devenus conseillers et consultants du gouvernement algérien et même partenaires politiques des élites dites laïques.
Au Maroc, le ministre des affaires étrangères avait déjà refusé de participer à la marche du 11 janvier pour Charlie en raison de la présence dans la manifestation de caricatures de Mahomet. Le numéro des survivants ne risque donc pas de sortir dans le royaume du « commandeur des croyants » qui devrait, du reste, avoir son royaume quelque part en Arabie, en vertu de son ascendance liée au prophète Mahomet car jusqu’à preuve du contraire, Mahomet n’était pas africain…et, à l’instar de toute l’Afrique du Nord, le Maroc est une terre africaine et plus précisément Amazigh (berbère) et si Roi il devait y avoir, il ne pourrait être qu’Amazigh
En Iran, la république islamique a condamné la couverture « insultante » de "Charlie". On n’ose pas imaginer ce que feraient les Mollahs s’ils disposaient déjà de la bombe atomique…
Au Qatar, le président de l’Union mondiale des oulémas musulmans, dirigée par le diabolique prédicateur islamiste Youssef al-Qaradaoui, hébergé au Qatar, a estimé qu’il n’était « pas sage » de publier de nouveaux dessins du prophète Mahomet…
En Egypte, El Azhar, qui constitue la plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, considère que la publication des nouvelles caricature de Mahomet « ne sert pas la coexistence pacifique entre les peuples et entrave l’intégration des musulmans dans les sociétés européennes et occidentales », indique El Azhar dans un communiqué…autrement dit, c’est aux sociétés européennes de s’adapter à la conception islamique de la liberté d’expression et pas l’inverse.
Malgré l’épouvantable drame qui a secoué la rédaction du petit journal satirique, les survivants de Charlie Hebdo n’ont cédé sur rien et encore moins sur le droit « sacré » au blasphème.
Quant à ceux qui tentent de faire passer Charlie hebdo pour un journal « islamophobe », il serait temps qu’ils jettent un coup d’œil sur les caricatures qui ont ciblé juifs et chrétiens, sans que ces derniers ne se soient octroyé le droit de les assassiner, se contentant de leur faire des procès…qu’ils perdent d’ailleurs à tous les coup !
En voici quelques illustrations, d’une part pour prouver que Charlie n’était ni raciste, ni islamophobe, ni christianophobe mais qu’il avait une totale liberté, n’épargnant ni les juifs, ni les chrétiens, ni les musulmans, ni les racistes
mel,
SIWEL 141402 JAN 15