(SIWEL) — Abattu le 27 avril 2001 par la gendarmerie algérienne à IΣezzugen, Kamel Irchen représente pour la jeunesse kabyle un symbole très fort de la résistance du peuple kabyle. Avant de s’éteindre, kamel Irchen a écrit en lettre de sang une des nombreuses page noire de l’Histoire de la Kabylie à la recherche de sa liberté perdue. Sur un mur de la ville où il a été impunément assassiné par la gendarmerie algérienne, kamel Irchen écrit avec son sang « Liberté ». Cette liberté, chèrement revendiquée par le sang de la jeunesse kabyle ne saurait faire l’objet d’un révisionnisme politique qui voudrait encore une fois déposséder la Kabylie des combat qu’elle a mené seule contre tous.

 

Voilà une page de l’Histoire de la Kabylie que d’aucun voudraient absolument faire oublier aujourd’hui, notamment en évacuant totalement le Printemps Noir de 2001 des commémorations du 20 avril au profit d’un printemps berbère qui aurait été selon certain courant algérianiste défendu par "des milliers d’algériennes et d’algériens" qui seraient descendus réclamer Tamazight. C’est ce que l’on appelle à proprement parler le "révisionnisme". Depuis plus de 50 ans, la Kabylie ne cesse d’enterrer ses enfants et compte bien trop de Martyrs, qui en plus d’avoir impunément assassinés, sont maintenant niés dans leur identité et dans leur combat.

De kamel Amzal à Kamel Irchen, beaucoup trop de sang kabyle a coulé…oui c’est bien du sang kabyle et ce n’est pas du tout du sang algérien, car aucun algérien n’est mort pour ni pour Tamazight, ni encore moins pour la Kabylie. En revanche, beaucoup trop de kabyles sont morts, en vain pour l’Algérie, passée sans transition d’Algérie française à Algérie arabe, faisant des kabyles des éternels indigènes qu’il convient de pacifier. Il est temps que la Kabylie prenne l’exacte mesure du drame qu’elle vit. Ci-après la vidéo faite sur l’assassinat de Kamel Irchen.

maa,
SIWEL 071516 AVR 15

Laisser un commentaire