LOS ANGELES, USA (SIWEL) — Le trois fois oscarisé, Oliver Stone, sera le producteur exécutif d’un biopic sur l’émir Abd el-Kader, ce traitre que l’état algérien arabo-islamiste de nos jours considère comme étant le père de la « nation algérienne », et qui fut la cause de la perte par la Kabylie de son indépendance, en 1857, suite à sa signature des accords de la Tafna en 1837 par lesquels ils reconnaissait notamment la souveraineté de la France en Afrique du Nord.
Le projet de ce film a été initié par Philippe Diaz, fondateur du Cinema Libre Studio, qui a trouvé une oreille très réceptive au ministère de la Culture en Algérie, par le biais de Mustapha Orif, directeur général de l’AARC, car ce dernier développait déjà un projet similaire. La ministre algérienne de la Culture, Khalida Toumi, a finalement décidé de joindre leurs forces pour produire un film épique à grande échelle pour « transporter le message important de l’émir au niveau international ».
Le film racontera les principaux événements de la vie de l’émir. Construit en flashbacks, il commence avec les actions d’Abd el-Kader en 1860 en Syrie quand il a levé une seconde armée pour sauver plus de 12 000 chrétiens qui se faisaient massacrer.
Ce film racontera-t-il la visite en Kabylie en 1939 de celui qui s’était fait proclamer « sultan des Arabes » pour demander aux Kabyles de faire la guerre sainte « djihad » contre les "infidèles" Français en 1838 ? Le scénario, écrit par Zaïm Khenchelaoui, relatera-t-il les milliers d’Arabes de la "smala" de cet émir, sauvés par les Kabyles lors de la famine qui avait dévasté leurs territoires entre 1866 et 1868 ?
C’est Charles Burnett qui réalisera le film dont les principaux travaux de prise commenceront en novembre en Algérie.
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Ce traitre, que sa "smala" aujourd’hui au pouvoir considère comme un héros, avait admis sa défaite face à l’armée française avec tout le fatalisme dont la culture arabo-musulmane est imprégnée (considérant qu’Allah avait voulu que l’Algérie soit conquise par les troupes françaises). Et bien loin d’en vouloir à ses anciens adversaires, il était devenu leur ami et leur allié.
Ci-dessous, la convocation émise par la Loge « Henri IV » à l’occasion de la proclamation solennelle de l’initiation de l’ émir Abd-el-Kader. Ce document daté du 19 août 1864 est signé par F. Poullain, Vénérable de la Loge,et par les Officiers Acany, Arnoult, Duboc et Bertin. Il sera reçu au grade de maître par la Loge « Henri IV » de Paris le 1er septembre 1864.
Sous le second empire, Abd-el-Kader était devenu une véritable « star » de la vie mondaine parisienne que l’on s’arrachait dans les salons à la mode et dans les manifestations publiques.