AZAWAD (SIWEL) — Dans la nuit de mardi à mercredi 28 janvier, un attentat suicide a été menée contre les forces indépendantistes de l’Azawad. L’attentat-suicide, un mode opératoire devenu la marque de fabrique des djihadistes et autres terroristes islamistes, a été menée par des kamikazes de la milice gouvernementale malienne « Gatia » qui constitue le regroupement des milices ethniques actionnées par Bamako pour contrecarrer les forces indépendantistes azawadiennes. L’attentat-suicide a été revendiquée par un porte-parole du Gatia.
D’autre part, une source sécuritaire de l’ONU a confirmé une nouvelle fois ces informations en précisant qu’« aux côtés des combattants du Gatia, deux kamikazes se sont fait exploser, et un troisième a été tué par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). »
Le MNLA qui avait rapidement communiqué sur l’attentat suicide qui avait ciblé les forces indépendantistes azawadiennes, affirmait effectivement que " quatre kamikazes s’étaient fait exploser, deux autres avaient été tués dans les combats, dont un de nationalité algérienne" et que "deux autres assaillants, deux Peuls maliens, avaient été fait prisonniers".
Les milices gouvernementales maliennes, qui se font visiblement aider par des "experts en matière de terrorisme", ont désormais publiquement opté pour le mode opératoire des organisations terroristes, qu’elle prétend combattre.
Le MNLA n’ pas manqué d’inviter les forces internationales présentes sur le terrain, c’est-à-dire la France, à prendre acte de la situation et à prendre les mesures qui s’imposent…
Mais, étant donné les enjeux bassement mercantiles de la politique internationale, il est fort à parier que le MNLA ne sera pas entendu, cette fois non plus…
En effet, n’a-t-on pas vu, mercredi justement, la cours d’appel de Paris condamner dix militants kurdes à des peines de 12 mois à 4 ans de prison (avec sursis) pour avoir participé au financement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). La cours d’Appel de Paris a également condamné la Maison du peuple kurde (MPK) de Marseille à 50.000 euros d’amende et prononcé, par la même occasion sa dissolution…
Et cela, au moment où les kurdes du PYD remportaient la victoire contre l’organisation terroriste de l’Etat Islamique en chassant les djihadistes de Daech de la ville de Kobanê et ce pour précision grâce aux forces combattantes kurdes du PYD ( YPG/YPJ), dont tout le monde sait que c’est bien la branche syrienne du PKK. Mais la cours d’appel de Paris préfère satisfaire le soutien et allié de Daech, le président turc Recep Tayyep Erdogan…
avec agences,
zp,
SIWEL 301811 JAN 15