MONTRÉAL (SIWEL) — Le roman de Karim Akouche, Allah au pays des enfants perdus, sera dés le 6 octobre prochain en librairie, ont annoncé, aujourd’hui, les Éditions Dialogue Nord-Sud.
Le jeune auteur Karim Akouche s’y plonge avec des mots ficelés pour décrire le quotidien plutôt morose des jeunes Algériens, lesquels, un demi-siècle après l’indépendance de leur pays, n’arrivent toujours pas à construire un avenir radieux. Coincés entre l’islamisme et la corruption, ces jeunes ne voient rien se projeter à l’horizon.
Karim Akouche met en évidence, sans tabous ni détours, cet aspect d’une vie spoliée. « L’auteur n’a pas peur des mots, brise les tabous, s’attaque à la bien-pensance et transgresse les interdits. Comme dans une pièce de Shakespeare, il mêle la comédie à la tragédie, le rire au sérieux, le rêve au désespoir. Il dépeint les destins d’êtres attachants qui cherchent à quitter un pays absurde », lit-on dans le communiqué annonçant la publication du roman.
« Ce livre est écrit dans un style incisif qui invite le lecteur à une plongée dans un univers à la fois poétique et kafkaïen ». « Allah au pays des enfants perdus est un roman libérateur qui rend justice à la jeunesse désemparée, oubliée par les politiques, les médias et le temps qui passe », décrit-on encore.
aai
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