ALGÉRIE (SIWEL) — Le Dr. Muhi Al-Din Amimour, conseiller médiatique de deux présidents algériens entre 1971 et 1984, ambassadeur d’Algérie au Pakistan de 1989 à 1992, membre de la Chambre Haute du parlement algérien en 1998, et ministre sous le gouvernement algérien de Bouteflika en 2000-2001, a publié un article le 17 décembre 2014 dans lequel il glorifie le dirigeant nazi Adolf Hitler qu’il qualifie d’« intelligent » et de « génie ».

 

L’auteur et politicien algérien Dr Muhi Al-Din Amimour, qui a occupé une série de positions officielles supérieures au sein de l’Etat Algérien, a publié un article le 17 décembre 2014, glorifiant le dirigeant nazi Adolf Hitler. Cet homme d’Etat algérien a notamment occupé les postes de conseiller médiatique de deux présidents algériens entre 1971 et 1984, ambassadeur algérien au Pakistan de 1989 à 1992, membre de la Chambre Haute du parlement algérien en 1998, et ministre sous le gouvernement de Bouteflika en 2000-2001.

Muhi Al-Din Amimour qualifie de « miracle » la promotion d’Hitler de simple sergent [au poste de] chancelier allemand. Il glorifie le fait qu’il a réussi à transformer l’Allemagne en un super pouvoir qui a failli diriger le monde, et le qualifie d’« intelligent » et de « génie ». Il déclare également qu’Hitler était « un homme jusqu’au bout », pour avoir choisi le suicide plutôt que l’humiliation par ses ennemis.

Muhi Al-Din Amimour accuse « les organisations juives » d’avoir diabolisé Hitler depuis les années 1940, à tel point qu’il est devenu « un croquemitaine mondial » dont le nom est utilisé de façon péjorative et affublé aux chefs tyranniques du tiers-monde. Il accuse également la « propagande sioniste » d’extorquer les pays européens en exploitant leur culpabilité vis-à-vis des crimes nazis.

Muhi Al-Din Amimou clot son article en exprimant l’espoir qu’un jour, le monde percevra les dirigeants israéliens comme il voit actuellement Hitler, et peut-être même sous une lumière encore plus sombre.

Quelques extrait des écrits de cet Homme d’Etat algérien dans le journal Al-Sha’b (Algérie), édition du 17 décembre 2014.

Les organisations juives ont été le fer de lance de la diabolisation d’Hitler. Ces dernières semaines, une grave maladie m’a empêché de m’atteler à mes occupations habituelles, y compris suivre les nouvelles dans les journaux et à la télévision. Lorsque je me suis senti un peu mieux, je me suis contenté de regarder des documentaires sur plusieurs chaines, désirant m’éloigner de la frustrante et déprimante réalité politique quotidienne du monde arabe. Les documentaires européens [que j’ai regardés] traitaient de la [Seconde] Guerre mondiale, marquant l’anniversaire du débarquement en Normandie.

J’y ai remarqué un élément nouveau, à savoir une attention particulière à l’immense admiration que les Allemands lui témoignaient, une admiration qui a souvent atteint une déification de cet homme, que l’Europe a considéré [plus tard] comme responsable des pires crimes contre l’humanité [jamais commis]. J’ai eu le sentiment que les machines de propagande internationale [qui ont réalisé ces films]… ont compris que la vague massive de diabolisation [d’Hitler], instillée et propagée, et qui a dirigé le monde depuis les années 1940 – au point que personne au monde n’ose appeler son fils « Adolf » encore moins « Hitler » – s’est grandement affaiblie…

Puisqu’Hitler était devenu un croquemitaine mondial, il était naturel durant l’époque de la libération nationale d’épingler son nom sur n’importe quel dirigeant du tiers-monde qui allait à l’encontre de la volonté du nouvel impérialisme… Du coup le nom « Hitler » a été épinglé à Gamal Abd Al-Nasser et plus tard à Houari Boumediene et même à Saddam Hussein et Mouammar Al-Kadhafi… Les organisations juives ont été le fer de lance de la diabolisation d’Adolf Hitler, ce qui est logique puisque [les Juifs] ont beaucoup souffert durant le règne nazi ; ceci, sans émettre de doutes sur l’exagération du bilan macabre, qui frolait le mensonge absolu…

Les Juifs n’étaient pas hostiles seulement envers Hitler ou même les nazis, mais ils ont extorqué toute l’Europe, et surtout la France, qui a souffert d’un complexe sévère de culpabilité après sa libération au milieu des années 1940. Ceci à cause du soutien [français] largement répandu pour les actions du maréchal Philippe Pétain pendant [le régime de] Vichy, qui a exécuté les ordres du Troisième Reich allemand de bannir et maltraiter les Juifs. A cette époque, la France s’est ralliée à l’occupant [allemand] plus que n’importe quel autre pays, [un fait que] le sionisme a dûment exploité.

Hitler était un « génie » qui a réussi à imprégner les Allemands d’une ambition de vengeance pour leur pays humilié
Cependant, lorsque une chose dépasse ses propres limites, elle a tendance à avoir un effet de boomerang [et à nuire] à son créateur, et c’est ce qui s’est passé ces dernières années avec la propagande juive. [Cette propagande] a commencé à en irriter beaucoup, qui ont réfléchi à la nature [du terme] irréspectueux et péjoratif de « caporal autrichien », que les médias utilisaient pour se réferer à Hitler… et [ont remis en question] son exactitude et les raisons de son emploi. Ceci les a menés à la simple découverte qu’Hitler était un combattant coriace de la Première Guerre mondiale, qui s’est élevé de simple soldat à sergent et a même reçu la Croix de Fer (la seule médaille qu’Hitler ait jamais portée de sa vie)…

Beaucoup ont découvert que la pénurie de forces blindées dont Hitler a fait l’expérience [en tant que soldat] sur le front a laissé une marque dans son âme lorsqu’il est devenu un chef, [et c’est pourquoi] il s’est concentré à rétablir le droit de l’armée Allemande à construire des blindés de combat – un droit qui avait été interdit en 1919 [dans le Traité de Versailles]. [Hitler] a personnellement supervisé les instructions données aux usines pour construire leurs excellents tanks – du Panzer I et ses quatre modèles améliorés… au puissants Tiger, qui équivalaient aux T-34 Russes. Hitler a inspiré [Wernher] Von Braun, qui développa les missiles [ballistiques] qui ont servi de base pour la technologie aéronautique du XXe siècle.

De ce fait, Hitler n’était pas simplement un soldat qui a souffert des horreurs de la guerre. Il s’est plutôt servi de ce qu’il avait appris de son expérience de guerre pour imprégner [les Allemands] d’une ambition de vengeance pour [leur] pays, qui a été humilié par le Traité de Versailles et forcé de payer des réparations et des amendes qui ont transformé la République post-Seconde Guerre mondiale de Weimar en un Etat fantôme, le mark allemand en papier sans valeur, et [la nation] allemande de Bismarck… en peuple perdu sans espoir d’aucun avenir…

Hitler n’était pas un simple imbécile mais plutôt un homme autodidacte très intelligent. Il a réussi à s’élever [du rang de] sergent modeste au sommet du régime allemand… C’est une sorte de miracle, ce qui prouve qu'[Hitler] était un génie, qui fut le premier à comprendre l’importance des médias dans le façonnage de l’opinion publique… et le rôle d’un excellent orateur dans le façonnement d’une volonté nationale…
La propagande israélienne n’a pas réussi à effacer le rôle d’Hitler dans l’édification de la puissance allemande.

Les Occidentaux ont doucement commencé à comprendre la bêtise de la propagande sioniste, aveuglée par la haine pour le nazisme – qui en soi est justifiée. Les auteurs [de cette propagande] ne s’attendaient pas à ce que leurs actes se retournent contre eux, [mais c’est ce qui s’est passé], surtout après que le monde entier a témoigné des atrocités des Israéliens, qui ne valent guère mieux que les crimes nazis… La propagande israélienne, qui a utilisé les films insipides de Charlie Chaplin [pour ridiculiser Hitler], n’a pas réussi à effacer le rôle d’Hitler dans l’édification de la puissance allemande, qui s’est exprimée dans tous les domaines et a failli contrôler le monde entier…

Le dirigeant nazi a choisi de se suicider plutôt que devenir la victime de ses ennemis, qui auraient pu utiliser sa faiblesse pour humilier et dénigrer son peuple. Cela nous amène à dire – en dépit de toutes les accusations qui pourraient lui être imputées – qu’il était un homme jusqu’au bout. Il a même refusé de laisser ses ennemis utiliser son chien, il l’a donc tué lui-même…

Certains pourraient voir ces paroles comme l’éloge d’un dictateur maudit par des millions de gens, mais j’espère que ceci sera attribué aux traces de [ma récente] maladie et à mon sentiment profond qu’un jour le monde verra [les dirigeants Israéliens comme] Menachem Begin, Yitzhak Shamir, Ehud Barak et d’autres comme il voit Hitler ou même sous une lumière encore plus sombre. Et en attendant, le plan d’extortion sioniste continuera à enliser les Allemands et les Européens en général. Cela en raison d’un manque de rôle actif arabe [en la matière]. [En fait, les Arabes aussi] dancent au rythme des tambours anti-Hitlériens, [et épinglent son nom] à différents dirigeants arabes, mus par un désir de vengeance contre eux, ou en raison d’un manque de compréhension des événements et de leur contexte…

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SIWEL 151950 MAI 15

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