TIZI-OUZOU (SIWEL) — Pour tenter de se réapproprier la mémoire des kabyles qu’il a férocement combattu, l’Etat algérien se met maintenant à décerner des prix en leur nom.
Ainsi, le mardi 8 décembre à Tizi-Ouzou, au théâtre Kateb Yacine, en présence du Bachagha Ould Ali El Hadi, ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, des prix Mohia d’or, d’argent et de bronze ont été décernés à des dramaturges kabyles…en toute discrétion!… histoire d’opérer une percée, ni vu ni connu, dans la production littéraire kabyle…et la miner de l’intérieur
On se demande ce que vient faire le ministre algérien des sports dans une remise de prix supposée littéraire à moins que le Bachagha ne soit venu apporter son savoir-faire pour continuer à miner « efficacement » le terrain de la culture en Kabylie…ou bien qu’il soit venu pour mettre en application les « bons vœux » exprimés face à son « homologue » sahraoui, le ministre des sport de la république arabe sahraoui.
En effet, en aout dernier, une dépêche de l’APS rapportait que le Bachagha Ould Ali Lhadi avait officiellement reçu son homologue, « frère » et « ami », pour étudier « la possibilité d’une coopération » avec la République arabe Sahraoui dans le domaine du sport.
Comme le zèle est le propre de l’esclave, M. le Bachagha a souhaité que cette coopération « s’étende à d’autres domaines » que le sport et qu’elle serve «à renforcer les liens de fraternité » avec le peuple arabe Sahraoui…
zp,
SIWEL 111837 DEC 15