ALGER (SIWEL) — Le régime algérien à travers une propagande grossière mise en action par ses organes de presse arabo-islamistes tels que les exécrables journaux « Ennahar » et « Echourouq », s’attèle à détourner les opinions publiques en tentant de trouver des coupables, autres que lui-même, dans les crimes racistes qu’il est en train de commettre contre les mozabites. A l’étranger, pour contrer la solidarité des Amazighs, en France et au Canada, avec leur frères mozabites, le régime active précipitamment ses relais et crée, à tout va, des « collectifs » chargés de porter une solidarité nuancée…acceptable pour le régime, évitant avec soin la notion de racisme d’Etat et orientant les responsabilités sur « l’instrumentalisation des forces de sécurités » par des forces occultes ; la nature « occulte » des dites forces les rendant, par définition, impossible à situer.
Quant au Dr. Kameleddine Fekhar, la chaine de propagande monte tout un réquisitoire pour en faire « le cerveau» des évènements parce qu’il ose mettre les mots qui reflète la réalité de la situation à Ghardaia: Racisme d’Etat, ethnocide, crime contre l’humanité. Plusieurs autres journaux télévisés de cette chaine spécialisé dans la propagande arabo-islamiste et le racisme anti-amazighe, ont été consacrés à Kameleddine Fekhar, allant même jusqu’à le désigner comme cible à abattre en faisant état, dans un jeu de mots subtil, d’un « notable » de Bni Izguen qui aurait ouvert le feu sur la cible ainsi désignée.
Du côté de l’autre organe de propagande du régime algérien, l’inénarrable « Echourouq », c’est au « séparatiste Ferhat Mehenni » que l’on s’en prend. Ce titre, qui porte le nom abusif de journal, écrit que « Ferhat Mehenni qui parle au nom des ‘’algérien » exploite les événements tragiques de Ghardaia pour l’internationalisation de la question, à travers des lettres qu’il envoie à partir de la France où il vit où il demande au secrétaire de l’ONU d’envoyer les casques bleus à Ghardaïa pour protéger le peuple mozabite ». Mais Echourouq tiens néanmoins à rassure ses lecteurs : « Les appel de Ferhat Mehenni, qu’il rédige en France, n’ont trouvé aucun échos chez les algériens de Kabylie, du Mzab et chez les Touaregs » écrit-il.
Et, pour bien attiser la haine arabo-islamiste, « Echourouq », n’oublie pas de rappeler que « Ferhat Mehenni a visité Israël et a été reçu par le vice-président de la Knesset », un détail « sans aucun rapport avec les évènements de Ghardaïa », comme l’a souligné Rachid At Ali Uqaci, un activiste amazigh très actif au Canada, qui assure lire « presque chaque jour les chiffons arabo-islamo-baathistes anti-kabyle de Echourouq et Ennahar » et qu’ « il a fallu que Ferhat Mehenni interpelle le secrétaire général de l’ONU sur cette grave affaire » pour que ce journal évoque les évènement de Ghardaïa mais uniquement pour « condamner le geste, oh combien symbolique et important, du président du GPK », alors que « jusque-là, aucun article n’avait soufflé mot de la violence que subit le peuple Amazigh du Mzab, à la fois par les Arabes Chaambis et la police algérienne. ». D’un autre côté, cette diatribe contre Ferhat Mehenni est reprise par un autre énergumène de la place publique parisienne, un « patriote libre », qui fait du dénigrement systématique de Ferhat Mehenni son oxygène, sa raison de vivre.
Dans la Diaspora en France et au Canada, ce sont les « Collectifs » qui sont mis à contribution. C’est ainsi qu’à la veille du rassemblement de solidarité avec les Mozabites, organisé le 12 janvier par le Collectif des Amazighs en France, un « Collectif des mozabites en Europe » est né comme par enchantement. Il sera présidé par un commis de l’Etat algérien, un chargé de mission auprès du Conseil français du culte musulman (CFCM). Ce Collectif des mozabites en Europe, se fendra d’une déclaration dans laquelle il rejette toute internationalisation des évènements de Ghardaia et menace même de poursuivre en justice quiconque s’aventurerait à y songer. Il trouve même le culot de demander à l’Etat algérien d’assurer la protection des citoyens…, un comble quand on sait et que l’on a vu que cet Etat protège non pas les victimes mais les agresseurs châambas, qu’il participe activement aux agressions et utilise même son arsenal répressif pour empêcher les mozabites d’assurer leur propre défense.
Mais, les instigateurs de ce « Collectif des Mozabites en Europe » étant trop flagrant, un autre collectif a été créé à Paris : le « Collectif solidarité Mzab ». Ce dernier, plus subtil que celui des Mozabites en Europe, tente désespérément de se substituer au Collectif des Amazighs en France en créant la confusion des « Collectifs ». En parallèle, malgré certaines composantes douteuses, ce collectif tente de montrer « patte blanche » en essayant de se coller au Collectif des Amazighs en France pour profiter de la crédibilité de ce dernier, à travers la réelle solidarité qu’il avait déjà eu à manifester avec l’Azawad ; et l’on croit savoir qu’il enregistre déjà ses premières démissions.
Au Canada, c’est un "Collectif des algériens solidaire des mozabites" qui a été créé au lendemain du rassemblement de soutien avec les mozabites, organisé par les Amazigh du Canada. Mais au canada, l’Etat algérien manque de main d’œuvre. Les amazighs de service étant plus nombreux en France qu’au Canada. Mais comme la Diaspora kabyle commence à y être importante, il n’y a pas de doute le régime algérien va très vite renforcer sa chancellerie.
zp,
SIWEL 241845 JAN 14