ORAN (SIWEL) — L’Algérie, Etat schizophrénique par excellence, projette l’inscription du nouvel an amazigh, Yennayer, au patrimoine universel de l’Unesco. Incapable de faire de Yennayer une «fête nationale», les autorités algériennes n’ont rien trouvé de mieux que de présenter une demande pour faire de Yennayer un élément du « patrimoine universel », ce qui semble être « moins grave » pour l’Etat algérien que de le reconnaître lui-même
Rappelons, à toutes fins utiles, que toutes sortes de fêtes étrangères à l’Afrique du Nord sont des journées chômées et payées en Algérie, à l’instar par exemple du Nouvel an international, c’est-à-dire celui des «kouffar», ou encore celui du Mouloud fêtant la naissance du prophète Mohamed. En revanche le Nouvel an amazigh est totalement ignoré par l’Etat algérien et à défaut de le reconnaître lui-même, il préfère le faire reconnaître comme « patrimoine universel » de l’Unesco. Voilà de quoi déclencher une crise de fou-rire dans les instances de l’Unesco…
zp,
SIWEL 241211 FEV 16