LE CAIRE (SIWEL) — Le Conseil national syrien (CNS), coalition regroupant la majorité des opposants au régime du président Bachar Al-Assad, a reçu l’appui lundi du Conseil national de transition (CNT) libyen et de l’Union européenne (UE).
Le CNT, issu de la rébellion qui a renversé le régime du colonel Mouammar Kadhafi en Libye, est la première organisation à reconnaître l’autorité et la légitimité du CNS.
L’Union européenne, qui s’apprête à renforcer les sanctions contre le régime du président Bachar Al-Assad, a pour sa part salué la création du CNS, sans toutefois le reconnaître officiellement.
« L’UE salue les efforts de la population syrienne pour établir une plateforme (de l’opposition) unie et appelle la communauté internationale à faire de même », peut-on lire dans un document qui doit être approuvé par les ministres européens des Affaires étrangères.
De son côté, dimanche, Walid Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères, a menacé de prendre des mesures contre tous les pays qui oseraient reconnaître le CNS.
Créé fin août à Istanbul et lancé officiellement le 2 octobre, le CNS réunit la majeure partie des courants politiques opposés au régime de Damas : les Comités locaux de coordination (LCC), les libéraux, les Frères musulmans, ainsi que des partis kurdes et assyriens.
wbw
SIWEL 110126 OCT 11