TASSAFT OUGEMOUN (SIWEL) — En ce jour du 10 mai 1997, l’horreur, dans son paroxysme, est au rendez-vous dans ce lycée d’At Yani. Les terroristes viennent d’assassiner devant les innocents lycéens Djaffar Ouahioune et Kamel Aït-Hamouda. Dix-neuf ans se sont écoulés depuis cette tragédie. Pour que nul n’oublie ces deux victimes des hordes terroristes, le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, à la tête d’une importante délégation, s’est déplacé aujourd’hui à Tassaft-Ouguemmoun où il s’est recueilli sur leurs tombes.

 

La cérémonie de recueillement s’est traduite par le dépôt d’une gerbe de fleurs sur les tombes des deux martyrs, une observation d’une minute de silence et enfin le discours de circonstance.

A relever que Bouaziz Aït-Chebib et ses proches collaborateurs ont été accueillis chaleureusement par les habitants de Tassaft-Ouguemoun dont les membres du comité du village .

Dans son allocution, le président du MAK a rappelé devant l’assistance, les raisons ayant ciblé les deux hommes ; lesquelles raisons ne sont pas naturellement à rechercher dans la rationalité et la raison, mais à imputer tout simplement à la folie destructrice des terroristes et leurs commanditaires.

Bouaziz Ait Chebib a saisi l’occasion pour appeler le peuple kabyle à agir dans l’union pour arracher sa liberté , un idéal pour lequel sont tombés au champs d’honneur Djafar Ouahioune , Kamel Ait Hamouda, le Colonel Amirouche, Amar Ould Hamouda et tant d’autres lumières.

A la fin du recueillement, la délégation du MAK a remis aux habitants du village de Tassaft Ouguemmoun un drapeau kabyle en signe de respect et de fraternité, deux valeurs qui constitue la force de la société kabyle.

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

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