Il a indiqué que « pour parvenir au poste de directeur d’un CEM, certains enseignants doivent verser 100.000 dinars. Le poste du directeur du lycée est cédé par contre à 150.000 dinars », précisant qu’il détient des preuves de ce qu’il avance.

« Nous assumons nos propos devant la loi et la justice », a-t-il répliqué à un journaliste. Mr Amoura a relevé également des anomalies dans l’organisation du concours d’accès à ces postes, jugeant qu’il y a un manque de transparence dans les concours de directeur des établissements scolaires.

L’autre raison reflétant la mauvaise gestion du secteur de l’éducation selon l’orateur, est l’existence des postes fictifs dans l’enseignement. « Il y a des enseignements qui ont quitté le territoire pour s’exiler au Canada depuis six, mais ils continuent à percevoir le salaire », a-t-il martelé, ajoutant qu’il est en possession d’une liste des personnes qui continuent à percevoir leur salaire.

Le secrétaire général du Satef a dénoncé la méthode de l’actuel directeur de l’éducation qui fournit, selon ses dires, des chiffres erronés à sa tutelle et à l’opinion publique, à l’image de la régularisation des dossiers des contractuels. « Nous avons plus de 50.000 cas qui ne sont pas régularisés », a-t-il dit, alors que la direction de l’éducation parle d’une régularisation complète ».

Dans une déclaration rendue publique, le Satef a dénoncé « la gestion dilapidatrice et catastrophique des œuvres sociales par l’UGTA qui a fait une propriété privé et au service des individus qui n’ont rien à voir avec l’éducation.

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SIWEL 231636 NOV 11