AZZEFUN (SIWEL) — Des citoyens kabyles déterminés de Lɛerc Ivahriyen dans la région d’Azzefun, en Kabylie maritime, ont barré la route ce samedi en début d’après-midi au cortège officiel du ministre algérien de la Communication, voulant récupérer la mémoire du poète, écrivain et journaliste kabyle Tahar Djaout, assassiné par les islamo-terroriste algériens le 26 mai 1993 et qui avait dit : « Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs ».

 

La délégation officielle conduite par le ministre algérien de la communication, Hamid Grine, en visite "de travail" (sic) dans le département de Tizi Wezzu ce matin et qui voulait se rendre dans l’arrondissement d’Azzeffun, pour lancer l’ouverture de la saison estivale, a été empêchée de se rendre au village Ulxu pour se "recueillir" (re-sic) sur la tombe du poète, écrivain et journaliste kabyle Tahar Djaout, né le 11 janvier 1954, décédé le 2 juin et enterré le 4 juin dans son village natal en Kabylie.

Le blocage des citoyens avait eu lieu au niveau du village Ighil M’Hand, les discussions pour négocier le passage du cortège du ministre n’ayant pas abouti et devant la détermination des villageois, la délégation officielle a dû rebrousser chemin. Aucun acte de violence n’a été toutefois signalé.

Hamid Grine voulait imiter Abdelmalek Sellal,le premier ministre algérien qui s’est rendu il y’a quelques jours dans Lɛerc des At Yanni qui a enfanté le grand Amusnaw Dda Lmulud dans le vain espoir d’en récupérer la mémoire.

wbw
SIWEL 041951 JUN 16

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