TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les représentants du village Tigounatine dans la commune d’Akerrou (60 kilomètres au nord-est de Tizi-Ouzou d’où sont natifs Matoub Ramdane et Haddad Rafik, tués par des militaires mardi 29 novembre à Yakourène, rencontreront le wali de Tizi-Ouzou Abdelkader Bouazghi mardi prochain, avons-nous appris de sources concordantes.

 

Un statut de victime du terrorisme et une enquête pour les deux tués par des militaires (villageois de Tigounatine)
Le comité de village veut, selon nos sources, la reconnaissance des deux victimes dans le statut de « victimes de terrorisme et l’ouverture d’une enquête tangible qui déterminera les causes de la mort de deux personnes innocentes ».

Pour rappel, le wali de Tizi-Ouzou avait promis de faire toute la lumière dans cette affaire qui a endeuillé toute la population.

Les éléments de l’armée algérienne en opération de ratissage près de la vaste forêt de Yakourène ont tué le mardi le 29 novembre deux chasseurs originaires de la commune d’Akerrou, daira d’Azeffoun, à 70 km au nord-Est de Tizi Ouzou.

C’est la quatrième fois en l’espace de sept mois que des éléments de l’armée algérienne tuent des citoyens en Kabylie. Le 11 septembre dernier, un acte du même type avait couté la vie à Zahia Kaci, une femme âgée de 55 ans et mère de 14 enfants, tuée de retour d’une veillée funèbre a été enterrée dans la journée.

Le 15 août, Siwel avait rapporté qu’un garde communal qui assurait la surveillance d’une antenne de la télévision algérienne sur les hauteurs de l’Akfadou à 50 Km du chef-lieu de Bejaia avait été tué. Le 26 avril, Dial Mustapha, un ouvrier de 42 ans, père de 4 enfants, a été tué dans la région d’Azazga par des militaires alors qu’il travaillait dans une maison lors du passage du convoi militaire.

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SIWEL 031700 DEC 11

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