TIZI-OUZOU Les préinscriptions à l’université Mouloud Mammeri peuvent se faire par internet dans un délai d’à peine une semaine, du 7 au 13 juillet. Comme le délai, les choix proposés sont plus que restreints et les nouveaux bacheliers peuvent être obligés de suivre des filières sans aucun rapport avec leurs filières d’origine. Ainsi un scientifique peut être contraint à suivre une filière littéraire, et inversement, un littéraire peut être contraint à suivre une filière scientifique à cause des directives ministérielle qui répondent à « la loi de l’offre et de la demande ». Bien évidemment, comme pour l’arabisation obligatoire uniquement pour le peuple, cela ne concerne pas les enfants de la nomenclature algérienne. Tous sont d’abord scolarisés dans les écoles étrangères des coopérants ou dans les écoles privées avant d’aller poursuivre leurs études dans les capitales européennes.
En effet, si le critère de la moyenne peut être un critère de sélection, la sélection doit cependant respecter un minimum de cohérence car faire faire des études de médecine à un littéraire et des études de dessin à un scientifique est effectivement absurde. Les futurs étudiants sont d’ores et déjà soumis à rude épreuve : choix express et restreints en des temps records, 7 jours pour les préinscriptions (du 7 au 13 juillet), 2 jours pour les confirmations des préinscriptions (du 14 au 16 juillet), 5 jours pour les inscriptions finales (du 27 au 31 juillet) et gare aux erreurs car il sera quasi impossible de revenir en arrière malgré une période d’affectation des recours qui s’étalera sur 4 jours, du 24 au 27 juillet.
Bien évidemment, l’absurdité de ces contraintes de temps et de choix ne concernent pas les enfants de la nomenclature du régime algérien.
mel,
SIWEL 121542 JUI 13