PARIS (SIWEL) — Le Président du Gouvernement Provisoire Kabyle (ANAVAD) « a réussi à déjouer un plan macabre visant à l’assassiner en Tunisie, » a appris SIWEL, ce matin, de source gouvernementale.

 

URGENT : Un plan d'assassinat du Président du Gouvernement kabyle déjoué
Communication du service de la présidence du Gouvernement provisoire kabyle (ANAVAD) :

« L’on savait dès la mise sur pied du Gouvernement Provisoire Kabyle, l’Anavad, le 1er juin 2010, que son artisan principal était, en permanence, dans le collimateur du régime algérien. Sa tête est mise à prix et une meute de mercenaires est mise en concurrence pour « livrer la marchandise ».

Ferhat Mehenni, tout en acceptant certaines « compétences » sécuritaires autour de lui, surveillait d’un œil vigilant tous les faits et gestes de son entourage. Ce vieux militant qui, grâce à un sixième sens, a déjà échappé à pas moins de quatre tentatives d’assassinat, vient de déjouer un plan macabre visant à l’assassiner, impliquant l’un de ses proches collaborateurs. La démarche de ce dernier a été particulièrement patiente et impliquée tout un réseau de barbouzes dont le travail, dans l’ombre consistait, aussi, à saboter systématiquement, auprès des médias français, la communication du Gouvernement Kabyle.

Ce qui a mis la puce à l’oreille du Président, est cette étrange proposition qui lui a été faite par mail, il y a une dizaine de jours, de se rendre en Tunisie en l’état actuel des choses et dont voici la teneur :

« Il ya là bas toute la presse internationale basée à Tunis. Ils sont tous dans les 2 ou 3 + grands hôtels de la capitale. Aller à leur rencontre, provoquer un dialogue, je suis sûr qu’ils sont à la recherche de personnalités comme vous, venant apporter leur soutien à la cause de la liberté et de la démocratie. C’est vrai que c’est de l’improvisation, mais je pense qu’il vous faut oser partir à l’aventure et aller chercher la presse, puisque, malgré tous nos efforts, à Paris, elle ne vient pas à nous (Lagardère….). L’opportunité est réelle, le risque de ne voir personne est très relatif, surtout si vous partiez accompagné d’un homme comme votre jeune porte-parole ou une de vos conseillères. Osez, Mr le Président, Osez ! »

Intrigué par cette insistance, le Président de l’Anavad fait semblant d’accepter en exigeant un travail préalable de préparation qui soit effectué par des collaborateurs déjà à pied d’œuvre à Tunis. Date fut donc prise de faire le voyage pour mercredi 26 janvier 2011. La veille, une note secrète contenant quatre noms pour les contacts tunisiens lui a été remise par ces « conseillers-mercenaires ». M. Mehenni eut ainsi la preuve du complot. Les noms avancés et présentés par la fameuse note confidentielle comme attendant « avec impatience » le Président kabyle, ne connaissaient même pas son existence. La personne dont il fallait se recommander pour organiser des rencontres avec des personnalités tunisiennes et la presse internationale à Tunis, et qui probablement n’en savait rien, est liée à une organisation proche d’un très important ministre français.

L’insistance du proche du Président pour que celui-ci se rende à Tunis prenait l’allure d’un harcèlement au moment où, patiemment, Ferhat Mehenni, faisait procéder aux vérifications de toutes les informations contenues dans la note confidentielle remise sous forme de « feuille de route ».

C’est vers 20h, mercredi 26/01/2011, que ce proche collaborateur fut confondu avec preuves à l’appui et devant témoins.

En tentant d’attirer M. Ferhat Mehenni à Tunis où la violence, la confusion et les coups tordus sont rois, on voulait le livrer comme un paquet-cadeau aux agents du DRS qui devaient, en fonction des circonstances, l’abattre sur place ou l’emmener jusqu’à Alger.

La seule information inconnue pour le moment est le montant de la transaction conclue entre le régime algérien et les assassins de l’ordre. Quel est le prix, "mort ou vivant" du Président de l’Anavad ? »

bbi
SIWEL 170800 JAN 11

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