Contribution (Siwel) – Depuis des années, les Kabyles ont toujours milité de bonne foi pour le développement et l’épanouissement de toute l’Algérie, mais malheureusement, ils ont toujours reçu en face que de la négation, de la répression, du mépris et des propos racistes.
L’autodétermination (autonomie, indépendance) est un droit international que les Kabyles revendiquent depuis 2001 pour concevoir et vivre pleinement leur propre projet de société afin sauvegarder leur identité, leur langue, leur culture et leurs valeurs qui sont diamétralement opposées au système et à l’idéologie imposés par les pouvoirs coloniaux (France et Algérie) depuis que la Kabylie a perdu sa souveraineté en juin 1857.
Soyons réalistes et allumons nos neurones ! Nous ne pouvons pas imposer Tamazigh, la démocratie et la laïcité aux arabophones algériens. En réalité, depuis longtemps, ils ne sont pas intéressés ni par nos revendications ni par notre lutte pour la liberté. Même quand nos parents se sont soulevés contre la France, ils se sont demandés : « Qu’est-ce qu’ils ont les Kabyles contre la France ‘ ».
En résumé, le printemps noir 2001 avait marqué la rupture.
Nous ne sommes contre personne. Nous ne sommes pas contre les Algériens qui sont libres de garder le statu quo ou de vivre à leur façon. Nous voulons juste être nous-mêmes : Des Kabyles libres dans leur propre pays réconciliés avec toutes les parties de la Kabylie. Il faut admettre la réalité des choses, nous sommes sous une sorte de dominance coloniale arabo-islamiste soutenue par la France. Il est temps et urgent de libérer notre Kabylie. Depuis la première levée du drapeau de la Kabylie à Montréal (Canada) qui a marqué une réussite avec brio, début avril 2015, nous constatons régulièrement que toutes les forces existantes en Kabylie et à la diaspora sont majoritairement et de plus en plus acquises pour l’autodétermination du peuple Kabyle avec quelques petites différences de nomenclature (indépendance, autonomie, fédéralisme, Régionalisation modulable) et d’approches qui relèvent principalement de l’ancrage psychologique de certaines personnalités des partis politiques Kabyles.
Sans perdre de vue que même le pouvoir algérien est conscient de cette convergence, d’ailleurs, il sait pertinemment que le processus est irréversible et que c’est juste une question du temps. Nous n’avons rien à attendre d’un régime qui a bel et bien programmé notre destruction.
Les deux partis Kabyles qui revendiquent pour l’un (RCD) la régionalisation modulable et pour l’autre (FFS) le fédéralisme doivent converger et rejoindre le MAK et le GPK afin de former un front commun et que la solidarité soit sans faille pour l’intérêt de toute la Kabylie et de son avenir. L’avenir politique de ces deux partis est en Kabylie, uniquement en Kabylie et pas ailleurs en Algérie où ils n’ont jamais réussi à se faire entendre. Politiquement, ils ont été toujours utilisés par le pouvoir en place pour donner un soi-disant visage de démocratie à l’égard des institutions internationales.
À nos connaissances, le MAK et le GPK travaillent déjà sur un projet de parlement Kabyle en s’appuyant sur la formation des groupes de réflexion. Excellente initiative à encourager, à renforcer par la solidarité, les bonnes idées constructives (groupes de réflexion), l’argent (le financement), et par tous les supports possibles. Toute contribution à la sensibilisation des Kabyles pour prendre leur gouvernance en main est à respecter, à encourager et à saluer. Notre identité, notre langue, notre économie et globalement notre développement et l’avenir de nos enfants ne peuvent être réalisés et s’épanouir que par un État Kabyle propre à la Kabylie.
La machine est en route, les comités des villages, les comités de quartiers (villes), MAK, GPK, les associations, les groupes de réflexion, le collectif du manifeste Kabyle, le futur parlement, …. Tous pour la construction de notre vrai pays la Kabylie. Une fois la Kabylie sauvée, toutes les composantes du peuple Amazigh (Chawi, M’Zab, Targui, Chenwi et autres) suivront. Ça sera la libération et la paix pour toute l’Afrique du Nord (Tamazgha).
Contribution du Groupe de réflexion Issulas composé des membres de : Beni Amrane (Boumerdes), Chabet El Ameur (Boumerdes), Ath-Laziz (Tuvirt : Bouira), Taourirt n’Ath-Mansour (Tuvert), Rouda n’Ath-Mansour (Tuvirt), Sour El Ghzlane (Tuviret), Saharidj (Tuvirt), Ath-Vouali n’Ath-Mansour (Tuviret), Charfa (Tuviret), Assif Assemad (Tuviret). Tizi-Kachichen (Bordj Bou Arreridj: BBA), Bordj Bou Arreridj (BBA), Ath-Sidi Brahin (BBA), Tassameurt (BBA), Djaafra, (BBA). Boujlil (Bejaia), Beni-Mansour (Bejaia),Tazmalt (Bejaia),Sidi-Aich (Bejaia).Sidi Aiyed (Bejaia) Alaghen (Bejia),Ighil Ali (Bejia),Mechik (Bejia). Setif, El Alma (Sétif), Aïn Oulmene (Sétif), Tizi N’Bechar (Sétif), Bouandas (Sétif), Djemila (Sétif), Talaifacene (Sétif). Ziama Mansouriah (Jijel),El Ancer (Jijel),Ghebala, Settara (Jijel). Tadjenanet (Mila), Tiberguent (Mila). Tablat (Médéa ), Tizi Mahdi (Médéa ),Tamesguida (Médéa ). Ath-Yenni (Tizi-Ouzou),Ath Oumalou (Tizi-Ouzou), Iferhounène • Illilten (Tizi-Ouzou), Voughni (Tizi-Ouzou), Timizart (Tizi-Ouzou), Tigzirt (Tizi-Ouzou), Aghriv (Tizi-Ouzou)