ALGER (SIWEL)— Après les déclarations de Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, soulignant le maintien de l’interdiction de toute marche à Alger, c’est Zerhouni, vice Premier ministre qui vient lui emboîter le pas dans le même sens.
« Les marches à Alger demeurent interdites, du fait des résultats et des dérapages survenus lors de la marche des Aarch en 2001 », a souligné Zerhouni, ce matin, en marge de la clôture de la session d’automne du parlement.
Le Vice Premier ministre a ajouté que « les marches sont interdites dans les deux villes, Alger et Oran » et que « cette décision du gouvernement demeure inchangée »
Evoquant l’état d’urgence, l’ex-ministre de l’Intérieur a déclaré que « nous n’allons pas lever l’état d’urgence », car, « elle ne porte atteinte à aucune frange de la société ».
Evoquant l’état d’urgence, l’ex-ministre de l’Intérieur a déclaré que « nous n’allons pas lever l’état d’urgence », car, « elle ne porte atteinte à aucune frange de la société ».
Se voulant explicite, Zerhouni dira : « La presse écrit en toute liberté, l’opposition active, les jeunes s’expriment ». « Cette loi, a-t-il indiqué, n’est pas instaurée pour attenter aux libertés, mais pour lutter contre le terrorisme ».
Questionné sur la loi relative aux associations, le vice Premier ministre a indiqué que la loi régissant les associations sera révisée sous peu.
AAI
SIWEL 21410 FEV 11