DIASPORA (SIWEL) — » Le succès de la Conférence Nationale Kabyle dans le village emblématique d’At-Ouabane a provoqué des remous qui ont débridé les intentions souterraines qui visent, depuis déjà un certain temps, à saper les actions salutaires de rassemblement des énergies kabyles entreprises par le MAK.
Des cercles obscurs tentent de semer le trouble et la confusion en menant des attaques en règles contre la direction du MAK, et en particulier contre son président Bouaziz Ait-Chebib.
La principale raison de ces attaques réside dans le fait que la MAK a réussi à contourner les barrières que l’Etat algérien a dressées entre les kabyles eux-mêmes, afin que ceux-ci ne puissent jamais rien entreprendre ensemble pour sauver la Kabylie de son anéantissement, programmé depuis 1962 et même bien avant, depuis au moins la crise berbériste de 1949. »
A propos de la Conférence d’At-Ouabane et du président du MAK
Tout d’abord, je voudrais saluer le formidable travail de terrain mené par les militants du MAK, sous la direction de Bouaziz Ait-Chebib dont la modestie, la disponibilité, le sens de la communication consensuelle et le désir ardent d’œuvrer à l’unification des rangs kabyles constitue une véritable bouffée d’oxygène dans le traditionnel, et désespérant, paysage politique kabyle.
Le succès de la Conférence Nationale Kabyle dans le village emblématique d’At-Ouabane a provoqué des remous qui ont débridé les intentions souterraines qui visent, depuis déjà un certain temps, à saper les actions salutaires de rassemblement des énergies kabyles entreprises par le MAK. Des cercles obscurs tentent de semer le trouble et la confusion en menant des attaques en règles contre la direction du MAK, et en particulier contre son président Bouaziz Ait-Chebib.
La principale raison de ces attaques réside dans le fait que la MAK a réussi à contourner les barrières que l’Etat algérien a dressées entre les kabyles eux-mêmes, afin que ceux-ci ne puissent jamais rien entreprendre ensemble pour sauver la Kabylie de son anéantissement, programmé depuis 1962 et même bien avant, depuis au moins la crise berbériste de 1949.
Or, la Conférence d’At-Ouabane, initiée par le MAK, est un acte de patriotisme kabyle, un acte de bravoure et de lucidité qui vise à défendre les intérêts gravement menacés de la Kabylie. Cela suffit à expliquer l’hostilité déclarée de certains et la prétendue indifférence d’autres. Mais ce qui nous importe avant tout, c’est de saluer l’engagement de l’ensemble des participants à la Conférence d’At-Ouabane ; non pas, parce qu’ils ont répondu à l’appel du MAK, mais parce qu’ils ont répondu à l’appel de la Kabylie qui s’enfonce, chaque jour davantage, dans la négation de ce qu’elle a été durant des siècles.
En tant que patriotes kabyles, nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de rester prisonniers de nos divergences. La maison kabyle brûle et aucun patriote kabyle ne peut décemment être contre la Conférence d’At-Ouabane, dans la mesure où celle-ci rassemble des citoyens kabyles autour du principe d’autogestion ; principe qui a permis à la Kabylie de traverser les siècles sans jamais perdre son âme.
La résolution de mise en place d’un Conseil National kabyle est un acte salvateur qui renoue avec l’autogestion historique de la Kabylie. Le fait que la commission chargée de mettre sur pied ce Conseil soit présidée par Younes Adli, une personnalité kabyle dont les connaissances, la compétence, la sagesse et la neutralité sont légendes, augure des lendemains meilleurs pour la Kabylie qui pourra, grâce au concours de tous ses enfants, faire barrage à sa destruction programmée.
Comme il fallait s’y attendre, une telle perspective a fait que des voix se sont levées ici et là pour tenter de briser l’initiative salutaire du rassemblement des énergies kabyles. Pour ce faire, une campagne absurde de dénigrement vise en ce moment le président du MAK, ainsi que son staff. Cette campagne tente de « vendre » à l’opinion kabyle une prétendue crise de leadership entre le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib et le président de l’Anavad, Ferhat Mehenni.
Au-delà de l’absurdité du procédé, il est évident que les objectifs recherchés par cette campagne de dénigrement ne visent qu’à faire imploser le MAK, à casser sa cohésion interne et donc à nuire à sa capacité d’action. Il n’y a aucune autre explication possible à une telle absurdité.
En aucun cas, il ne peut y avoir de crise entre le MAK et l’Anavad dans la mesure où l’Anavad est une émanation du MAK. Chacun dispose de prérogatives spécifiques qui relèvent de registres différents et complémentaires, l’un à l’intérieur et l’autre à l’extérieur, et dont la finalité est la même : débarrasser la Kabylie de l’impérialisme arabo-islamique mis en œuvre par l’Etat algérien. Quant à la forme de gouvernance de la Kabylie, ce sera au peuple kabyle tout entier de la choisir librement et souverainement…et à personne d’autre.
Enfin pour clore cet épisode de prétendu guerre de leadership, les auteurs de cette cabale doivent savoir que les militants du MAK, dont je suis fière de faire partie, sont loin d’être dupes et ne risquent pas d’avoir à choisir entre Ferhat Mehenni et Bouaziz Ait-Chebib. Ils ont tous deux l’entière confiance des militants pour la simple raison qu’il n’y a que les faits qui comptent et que les faits parlent deux-même. Nous connaissons parfaitement leur valeurs et nous sommes déterminés à les garder précieusement tous les deux, tout comme nous sommes déterminés à œuvrer au rassemblement le plus large des kabyles soucieux de soustraire la Kabylie à sa mort programmée.
Vivement la Kabylie libre
Vivement l’union des forces vives de la Kabylie, à l’intérieur et à l’extérieur
Vive le MAK et l’Anavad
Yasmina Oubouzar,
Porte-parole du MAK à l’étranger
Coordinatrice entre le MAK et le Réseau Anavad en France
SIWEL 041837 NOV 14