PARIS (SIWEL) — L’écrivain Youcef Zirem a réagi sur l’arrestation des militants pacifiques du MAK aujourd’hui, 31 janvier, à Tizi Wezzu qui étaient présents en nombre au rassemblement initié pour exiger la libération de Kameleddine Fekhar et de ses compagnons.
« les arrestations continuent à pleuvoir sur les militants pacifiques du MAK qui soutiennent les prisonniers politiques mozabites et Slimane Bouhafs, condamné à 3 ans de prison pour une opinion exprimée sur facebook…
Je vais me répéter : les militants du MAK posent des questions politiques ; on ne peut leur répondre que par une démarche politique…Mais le pouvoir algérien ne connaît que la violence et les intimidations…
J’entends encore une fois le silence assourdissant des intellectuels et de la classe politique algérienne face à ces arrestations des militants pacifiques du MAK… »
Le 14 janvier, suite à la réussite des marches du MAK-Anavad en Kabylie, malgré la répression, Mas Youcef Zirem a salué « la radicalité pacifique » du mouvement :
« Je n’aime pas le pouvoir algérien, je ne l’ai jamais aimé, depuis mon enfance. J’ai connu l’opposition algérienne et ses leaders. Cette opposition est principalement kabyle. Ce qui caractérise cette opposition, c’est son manque de maturité : son incapacité à dépasser « l’égo », à construire ensemble, sur des éléments essentiels.
Le MAK a le mérite de la radicalité pacifique en brisant un tabou énorme : signaler le caractère « colonialiste » du pouvoir algérien. Mais comme par le passé, beaucoup d’animateurs de ce mouvement manquent encore de cette maturité politique nécessaire et indispensable. »
nbb
SIWEL 312013 JAN 17