ALGER (SIWEL) — Amara Benyounes, président de l’Union pour la démocratie et la République (UDR-non agréé), a appelé mardi à Alger à « lever les obstacles » entravant la constitution de nouveaux partis politiques.
« Parler d’une vraie démocratie dans une société n’est possible qu’à travers l’ouverture du champ politique aux nouveaux partis », a-t-il dit.
Il a indiqué que dans les autres pays « la constitution d’un parti n’est soumise à aucune loi en dehors de formuler une demande d’agrément ».
S’agissant du projet de loi organique relatif au régime électoral, Amara Benyounes affirme relever une « contradiction flagrante » entre l’article 87 du nouveau projet de loi qui stipule le renouvellement des dossiers de demandes d’agrément pour les partis n’ayant pas eu de réponse et l’article 22 de l’actuelle loi qui dispose qu’ à l’ expiration du délai de 60 jours qui suivent le dépôt de demande d’agrément, la non publication au journal officiel de l’agrément vaut acceptation.
A la question de savoir si son parti était prêt pour participer aux prochaines législatives, M. Benyounes a affirmé qu’il sera « au rendez-vous » et qu’il remplira « toutes les conditions » prévues par la loi organique relative au régime électoral.
L’UDR, dit-il, a multiplié les contacts avec ses militants à travers les wilayas du pays. Il n’a pas écarté d’éventuelles alliances avec d’autres formations politiques indiquant que le parti avait engagé des contacts avec l’Alliance nationale républicaine (ANR) et le Mouvement démocratique et social (MDS)
Amara Benyounes était l’ex numéro 2 du Rassemblement pour la culture et la démocratie avant de rejoindre le clan présidentiel à partir de 2001. Il n’a pas été élu sur sa liste d’Alger lors des élections législatives de mai 2007.
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SIWEL 181647 OCT 11