TIZI-OUZOU (SIWEL) — Visiblement déçue et surtout touchée dans son amour propre par le complot dont elle était victime de la part d’une indélicate pseudo-journaliste d’Ennahar, la mère du président du GPK, Nna Wiza, du haut de ses 83 ans, s’est rendue, ce matin, à Tizi-Ouzou, pour rencontrer la presse et apporter un démenti aux propos tenus, en son nom, par le journal raciste Ennahar, appartenant, pour rappel, à un fils de harki, Anis Rahmani. Nna Wiza, a déclaré que Ferhat, son fils « continue le combat de son père, mort pour l’Algérie ». A ajouté que la mère du leader kabyle a déposé plainte contre ce « journal » pour « diffamation », « abus de confiance » et « abus de faiblesse ».
Nna Wiza, malgré le poids de l’âge, malgré les souffrances dues à la guerre de libération, veuve de chahid, malgré les souffrances infligées à son fils Ferhat après l’indépendance, et aussi lors de l’assassinat de son petit-fils Ameziane à Paris en 2004, Nna Wiza est restée digne et capable de relever encore des défis.
Devant les journalistes, elle a raconté sa rencontre avec la journaliste d’Ennahar qui s’est faite passée pour "une connaissance de Ferhat". "Les amis de mon fils Ferhat sont aussi les miens", a-t-elle répété. "Je les accueille comme mes fils", a-t-elle ajouté. "Elle m’a demandé de lui parler de notre famille lors de la guerre, des souffrances que nous avions endurés", précise Nna Wiza, qui s’est étonné que la jeune fille a rapporté autre chose que cela.
"J’avais dit que mon fils Ferhat a beaucoup souffert après l’indépendance. Il a été emprisonné plusieurs fois. Sa femme et ses enfants aussi ont été marqués par ce que leur père a vécu", a dit Nna Wiza, qui a confirmé qu’à propos des questions d’ordre politique, "j’avais dit qu’une vieille comme moi ne connaît rien en politique".
Nna Lwiza a réitéré son soutien à son fils Ferhat, dont elle dit "qu’il est ma grande fierté". Demain, la presse rendra compte de sa rencontre avec Nna Lwiza qui a ému tous les journalistes qu’elle avait rencontrés. Ces mêmes journalistes ont dénoncé à l’unanimité "un journalisme de bas niveau", et "une manipulation digne des services du KGB et des SS".
On apprend que la journaliste d’Ennahar qui a accouché de ce tissu de mensonge a tenté de rectifier le tir en annonçant que son écrit a été manipulé par la rédaction centrale du journal. Katia A, de son vrai nom Hayet, est connue à la place de Tizi-Ouzou pour ses scabreuses affaires dont Siwel mène l’enquête pour les rendre publiques incessamment.
Un des neveux de Nna Lwiza a déclaré "qu’un pouvoir qui a falsifié l’histoire, tué des opposants, des jeunes manifestants, manipulé des élections, est capable du pire" .
aai
SIWEL 221405 AVR 13