Kabylie (Siwel)— Le régime mafieux algérien est aux abois, certains offrent un cheval comme cadeau au cadre de l’impotent Bouteflika, d’autres tendent un micro à son portrait pour qu’il puisse annoncer sa candidature au 5e mandat et à sa propre succession…Tous marchent dans la rue avec son cadre qui reflète assez bien son état de santé, muet et paralysé, et l’état de son État, sous-développé et chaotique.
Le régime sanguinaire algérien, pour rester au pouvoir, il tente de soulever la poussière dans la boue. Les voleurs, les criminels et les assassins ont la trouille de faire face à la justice de demain, car celle d’hier est inopérante.
Bouteflika est amorphe et sa famille a vidé ses comptes bancaires et déserté vers les cieux les plus cléments, la Suisse et les États-Unis. L’arrêt du processus électoral est imminent.
L’armée et ses valets, une meute de généraux, de hauts gradés, des politiciens et des hommes d’affaires impliqués dans de sales affaires de corruption et de détournements de fonds, sont en œuvre pour élaborer un scénario rusé et perfide et qui peut coûter la vie à des milliers de personnes.
Entre les sous-fifres pro-régime et ses belligérants, ce sont les marches qui vont s’intensifier jusqu’à ce que les sirènes des gendarmes et tout l’arsenal répressif de la dictature algérienne vont retentir pour occuper massivement la rue et les places publiques. Telle une chèvre qui ne lâche pas la figue, le régime mafieux algérien ne lâchera pas le trône facilement.
Ali Ghediri, général à la retraite, inconnu à l’intérieur comme à l’extérieur, cherche désespérément des appuis de personnalités influentes… Il garde son espoir sur l’appui des pays arabes sans exclure la bénédiction de la France qui fait tout pour s’impliquer dans ce feuilleton qui peut virer à la violence à tout moment. L’argent est le nerf de la guerre, et la ruse est son carburant. Ainsi, il veut prendre le devant de la campagne électorale. Le soutien de quelques Kabyles est pour lui un joker.
Dans une pareille mésintelligence, les islamistes n’auront aucune chance si ce n’est le maintien de leur rôle primaire et naturel. Ils sont pour le régime la carte du terrorisme, le cauchemar des peuples et l’épée Damoclès, pour contrer les soulèvements des populations.
Bouteflika mort ou Bouteflika impuissant, son retrait est effectif. Le remous et l’effervescence ont envahi El- Mouradia. Qui sera le candidat du pouvoir pour assurer la transition ? qui sera Président?
Ali Ghediri, contrairement à l’apparence factice qui est mise à jour, est sous pression pour être l’homme de la situation. Un militaire est un militaire jusqu’au jour de ses obsèques dans les hauteurs d’El-Alia. Les loups ne se mangent pas entre eux. Il faut choisir alors entre le mauvais et le pire, car depuis 1962, il n’y a jamais eu de bon. Ils s’imposent ou ils imposent un conquis. Les peuples de l’Algérie subissent docilement. Gare à celui qui retourne sa veste, Boudiaf a payé le prix de son audace.
Le ras-le-bol de la Kabylie persiste depuis plus d’un demi-siècle. Le peuple kabyle doit s’imposer chez lui pour prendre son destin en main. Aujourd’hui, pour la première fois dans son Histoire, le MAK-Anavad s’est distingué comme son porte-parole, son représentant au niveau local et international. Le rendez-vous est évident avec la délivrance. Le droit des peuples à l’autodétermination est inaliénable.
Les Kabyles doivent prendre leur distance et s’éloigner de ce gouffre du malheur, incarné par cette mascarade électorale, pour se concentrer sur l’avenir de leur partie, la Kabylie. L’éveil doit atteindre aussi les autres peuples de L’Algérie.
À travers ses appels et ses interventions, le président du MAK-Anavad, mass Ferhat Mehanni, interpelle tous les peuples de cette « Algérie » à déterrer leur dignité et leur honneur pour renouer avec leurs vraies cultures, leurs valeurs ancestrales et leur histoire millénaire, pour se fédérer autour de l’amazighité, l’authentique identité des peuples de l’Afrique du Nord.
Les Kabyles ne sont pas des ennemis pour les autres peuples de l’Algérie. Tous, ils aspirent à une vie meilleure et à avenir prospère. Tous, ils chérissent la liberté et la démocratie.
Le combat de la fédération des peuples de l’Afrique du Nord est le combat de la Kabylie, le combat de nos vaillants combattants qui ont vaincu la France coloniale, le combat de Kateb Yacine, d’Aït Ahmed, d’Abane Ramdane, de Krim Belkacem, de Mouloud Mammeri et de Matoub Lounès. C’est le combat des démocrates. Le combat pour la justice, pour la laïcité, pour l’honneur et la dignité.
À bas la dictature et à bas le colonialisme.
Vive la Kabylie libre et vive la fédération des peuples de l’Afrique du Nord.