KABYLIE (SIWEL) — Le temps avance, les événements s’accélèrent, et tous les signes politiques finissent pas donner raison au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) dans son combat noble et pacifique pour la consécration toute proche de l’indépendance de la Kabylie.
Plus le temps passe, plus l’État colonial Algérien et les assimilationnistes kabyles paniquent et s’agitent dans tous les sens afin de vendre leurs faux espoirs chimériques aux kabyles dans l’objectif de les garder encore sous la domination coloniale en sortant de nouveau, le mythe du statut particulier pour la Kabylie. C’est l’histoire qui se répète, avec de nouvelles entourloupes et manigances, mais avec de nouvelles têtes.
Pour rafraîchir la mémoire à certains amnésiques, faut-il le rappeler, aussi, qu’à l’époque du colonialisme français, ils y avaient, à la fois, les partisans de l’Algérie française qui sortaient par des centaines de milliers dans les grandes villes, les partisans d’un statut particulier, les Islamistes assimilationnistes, et les militants engagés pour l’indépendance.
Par similitude en Kabylie, nous enregistrons, de nos jours, les mêmes tendances, face au colonialisme algérien. Il y a les adeptes de l’assimilation, les disciples de l’autonomie et du fédéralisme, et les militantes et militants engagés pour l’indépendance de la Kabylie.
Contrairement aux autres catégories de kabyles, il n’y a que les porteurs du projet de l’indépendance de la Kabylie qui sont déterminés, les mieux structurés, les mieux organisés et qui portent haut et fort un projet claire et sans détour. Ils sont, les seuls qui activent dans un esprit démocratique pour le référendum d’autodétermination du peuple kabyle. Par leur combat pacifique, ils veulent arracher le droit au peuple kabyle de décider lui-même de son avenir, contrairement aux autres assimilationnistes qui veulent garder la Kabylie, encore et encore, sous une nouvelle forme de colonialisme algérien.
Ces assimilationnistes sous-estiment la Kabylie et le peuple kabyle en les réduisant, à tort, à un petit groupe ethnique vivant dans une petite région fade et pauvre qui, fatalement, ne peut rien faire sans se soumettre à une Algérie arabo-islamiste dont le temps est figé au moyen âge. Veulent-ils négocier cette autonomie ou ce statut particulier avec le pouvoir illégitime, ou avec les algériens qui, dans leur écrasante majorité, tiennent à leur idéologie arabo-islamiste fétiche ?
« Mais il est des hommes et des femmes, hélas, qui préfèrent la servitude à la liberté. Ils oublient que le soumis s’humilie, s’appauvrit en enrichissant son maître. Si le prix de la soumission est exorbitant, la valeur de la liberté est inestimable ». (Karim Akouche)
Nous savons pertinemment que le combat pour la liberté et l’indépendance, n’est pas du domaine des assimilationnistes, habitués à l’échine courbée, mais dans la conviction et l’engagement salutaire des braves, des dignes et des déterminés pour mettre fin à la servitude, à l’humiliation et à l’esclavage qui n’a que trop duré.
Quoi qu’il en soit, il est au moins certain qu’à travers toute l’histoire de l’humanité, nulle tyrannie n’est parvenue à vaincre un peuple épris de justice et de liberté, car seul le peuple est indéniablement maître de son destin. Le peuple kabyle n’échappera pas à cette règle. Il ne peut que triompher, et plus tôt que nous le pensions !
Les dissidences (0 vote) répétées de la Kabylie vis-à-vis du colon algérien lors des élections présidentielles, du référendum sur la révision constitutionnelle, et bientôt, celle du rejet des élection législatives consacrent de facto l’indépendance de la Kabylie.
Le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) et le Parlement Kabyle (Imni Aqvayli), le Haut Conseil de Sécurité de la Kabylie, ainsi que toutes les institutions déjà créées et celles à venir, s’attèlent à défraichir le terrain et édifier une plateforme solide qui consolidera, le jour venu, le socle de l’indépendance de la Kabylie, qui mettra au monde l’Etat Fédéral Kabyle, libre, indépendant, moderne, laïc, démocratique, républicain et social
« L’indépendance, c’est comme un pont : avant, personne n’en veut, après, tout le monde le prend ». (Félix Leclerc)
SIWEL 252105 MAR 21