Les tensions entre la France et l’Algérie n’ont jamais cessé d’exister, oscillant entre crises diplomatiques et enjeux sécuritaires. Mais derrière cette façade de crispation se cache une réalité plus profonde : un régime algérien à bout de souffle, incapable de répondre aux aspirations de son peuple et dont la seule stratégie de survie consiste à désigner la France comme un bouc émissaire.

Depuis des décennies, Alger instrumentalise la relation avec Paris, alternant entre menaces et dépendance économique. Chaque crise est l’occasion d’agiter la rhétorique nationaliste anti-française, alors que dans les coulisses, le régime continue de tirer profit de ses liens avec l’ancienne puissance coloniale. Mais jusqu’à quand la France acceptera-t-elle ce double jeu ? L’attaque au couteau perpétrée à Mulhouse en février 2025 par un ressortissant algérien en situation irrégulière est venue rappeler une fois encore les dangers d’une politique d’apaisement qui ne fonctionne plus.

L’Algérie : un régime en quête d’ennemis

Le terrorisme algérien sur le sol français ne date pas d’hier. Dans les années 1990, la France a subi une vague d’attentats revendiqués par le Groupe islamique armé (GIA), un mouvement dont les liens avec les services secrets algériens ont souvent été évoqués. De l’attentat du métro Saint-Michel en 1995 au détournement du vol Air France 8969, l’ombre d’un terrorisme d’État a toujours plané, avec un régime prêt à toutes les manipulations pour justifier sa répression interne et renforcer son contrôle.

Aujourd’hui encore, la violence importée d’Algérie continue de frapper la France, tandis qu’Alger refuse systématiquement de reprendre ses ressortissants sous le coup d’une expulsion. Le régime algérien, incapable de répondre aux revendications démocratiques du peuple, détourne l’attention en entretenant une guerre psychologique contre Paris.

Un tournant nécessaire : la Kabylie, une alternative crédible

Dans ce contexte, la France doit cesser d’être l’otage des calculs d’Alger et adopter une position claire et assumée : soutenir la Kabylie dans son aspiration à l’autodétermination.

Historiquement, la Kabylie s’est toujours démarquée par son attachement aux valeurs de démocratie, de laïcité et de liberté d’expression, en totale opposition avec l’autoritarisme du régime algérien. Depuis 1962, les Kabyles sont marginalisés, réprimés, victimes d’une arabisation forcée et privés de leur identité. Ferhat Mehenni, président du Gouvernement kabyle en exil, ne cesse d’alerter sur la nécessité pour la France de prendre position.

Loin d’être une simple revendication identitaire, la reconnaissance de la Kabylie libre et indépendante s’inscrirait dans une logique géopolitique évidente : affaiblir un régime hostile et favoriser l’émergence d’un partenaire fiable et démocratique en Afrique du Nord.

Un choix stratégique pour la France

Avec plus de 12 millions de Kabyles, dont quatre millions à l’étranger, la communauté kabyle représente une force politique et culturelle considérable. Paris ne peut plus ignorer cette réalité, tout comme elle doit avec plus de finesse la composition de la diaspora dite « algérienne » en France. Au moins 70% de cette diaspora est en fait Kabyle et non algérienne, la valoriser en reconnaissant son existence et son appartenance au peuple kabyle c’est immédiatement affaiblir la capacité du pouvoir algérien d’instrumentaliser sa diaspora.

Alors que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants expulsés et continue d’entretenir une relation conflictuelle avec la France, il est temps de reconfigurer cette relation. Soutenir la Kabylie pour son indépendance, c’est défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, miser sur un acteur stable dans la région et envoyer un message clair : la France ne se laissera plus dicter ses choix par un régime qui ne tient que par la répression et la propagande.

L’heure n’est plus à l’attentisme. La France doit assumer son rôle historique et se tenir aux côtés d’un peuple en lutte pour sa liberté. Soutenir la Kabylie, c’est défendre la justice.

Vive la Kabylie libre et indépendante !

ob,

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