TUNIS (SIWEL) — Selon Inès, la sœur de la victime, qui dénonce cette agression, qui s’est confiée à Kapitalis, cela s’est le 3 décembre, à la Cité Ettadhamen, à Tunis, l’un des fiefs des salafistes djihadistes de la capitale. : «Ma sœur Sonia K. et notre cousine, qui se rendaient à l’arrêt du bus, discutaient du terrorisme et de l’attentat du 24 novembre au centre-ville de Tunis contre un bus de la garde présidentielle (12 morts, 20 blessés dont 4 civils, NDLR)», a-t-elle raconté, ajoutant «Elles ont, bien entendu, tenu des propos hostiles aux extrémistes religieux et aux terroristes, qu’elles ont traités de barbares, qui font honte à l’islam».
Une dispute a éclaté et la femme en niqab, aidée par son amie portant le voile intégral, a saisi une barre de fer et porté plusieurs coups à Sonia. Elle a notamment été gravement blessée à l’œil gauche.
«Sonia, le visage en sang, est partie au poste de police et a porté plainte. Elle a été transportée à l’hôpital où les médecins lui ont prescrit un repos de 21 jours», a raconté Ines, en précisant que la niqabée et son amie ont été arrêtées le soir même et sont maintenues en détention. Leurs familles ont demandé à Sonia de retirer sa plainte, mais celle-ci a refusé et compte aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire.
«Les extrémistes sont finalement partout et le port du niqab est un vrai danger, puisque la personne est non identifiable. Même si ma sœur a été amochée et qu’elle a été perturbée par cette agression, nous n’avons pas peur des terroristes. On finira par gagner et par nettoyer notre Tunisie», a conclu Inès.
Source Kapitalis.com
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