ALGÉRIE COLONIALE, DAOUD KAMEL DANS LA FANGE NAUSÉABONDE DU FASCISME ALGÉRIE

KABYLIE (SIWEL) — Fourbe, de mauvaise foi et sournois, Kamel Daoud, dès sa première ligne, dans un médias algérien, s’est lâché contre les Kabyles à travers le « Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, séparatiste » le MAK. Le ton est donné.Daoud parle de mouvement « autonomiste » et non pas d’autodétermination pour escamoter le caractère colonial algérien en Kabylie et la revendication irrédentiste Kabyle, ajoutant une couche « séparatiste » (sic) terme péjoratif aux relents racistes anti-Kabyle. La décolonisation de la Kabylie fait peur à ce Daoud et à son maître Tebboune le Cagoulard et ses képis. Tous les coups sont permis pour lui et il ne s’en gêne pas.

Dans sa diatribe haineuse et retors, il réduit la revendication du MAK à une « une histoire personnelle, d’échecs de croyance, d’une névrose, d’une haine, d’une passion, d’une idéologie suprématiste… par détestation ou par sublimation… » et le clou « par illusion de force en se croyant supérieur aux autres, spolié d’un héritage exclusif » et de terminer « Cette “appartenance” est un effet, pas une “cause” ».Ainsi d’un trait de dénigrement haineux et diffamatoire, sans le citer, à l’endroit de Mas Mehenni, Daoud gomme la cause Kabyle et des siècles d’Histoire Kabyle, d’une Kabylie restée INDÉPENDANTE jusqu’en 1857. Il fait fi de la résistance du peuple Kabyle à tous les envahisseurs. Il élude les revendications berbéristes, tout simplement Kabylistes, des nationalistes Kabyles des années 20 jusqu’au clash des années 48 et 49, et celles de l’après l’indépendance jusqu’à présent pour les réduire et les focaliser sur une seule personne.

Daoud veut ignorer que le MAK est le digne héritier, avec d’autres indépendantistes, de cette tradition et de cet idéal de Liberté que partagent tous les Kabyles fussent-ils algérianistes aujourd’hui, mis sans distinction, dans le même train fasciste du Cagoulard Tebboune, son maître.Le combat du MAK pour l’indépendance de la Kabylie est l’épilogue de ce long chemin vers l’édification d’un ÉTAT KABYLE MODERNE. Va-t-il le comprendre ?Au risque de nous répéter, il s’agit de la Libération de la Kabylie, loin de tout séparatisme au relents péjoratifs et racistes comme veut le faire accroire, de mauvaise foi, cet écrivain à la double personnalité. Il brille par ses analyses dans les médias français et sert de la vinasse frelatée, à niveau Bac -10, à ses concitoyens algériens pour entretenir l’aliénation arabo-islamiste et assouvir sa haine des Kabyles. N’a-t-il pas déjà accroché les Kabyles, les accusant d’être les auteurs du détournement idéologique et de l’échec du Hirak.Au demeurant fut-il du séparatisme, Echah yehwayagh ! Ainsi que le dit dans l’une de ses chansons révolutionnaire Mas Ferhat Mehenni « Aayina m la m…. dialkoum » cet excrément que fuit ce Kamel en passant plus de temps dans cet occident qu’il a honni avec ses potes islamistes et où il traîne la savate actuellement. Cette « Algérie », une fumisterie créée par la France, n’est-elle pas isolée du monde à présent, s’accrochant à l’Iran, la Syrie… des États voyous comme lui ?Daoud, reprenant la morbide dialectique de son maître Tebboune Le Cagoulard et de ses généraux, qui terrorisent actuellement la population Kabyle. Dans un amalgame monstrueux, il associe les Kabyles dignes, civilisés qui luttent PACIFIQUEMENT, avec humanisme pour la libération de la Kabylie, un Droit inaliénable et irréversible, à ses amis islamistes terroristes aux mains pleines de sang des Kabyles. Faut-il le rappeler à cet individu qui était l’un des sanguinaires parmi eux.

Sur ce point, Daoud fait montre d’un complexe d’infériorité devant les Kabyles, il suinte dans ses descriptions de la pensée politique du MAK avec son « idéologie suprématiste » et qui se sent « supérieur aux autres ». L’affect est profond chez ce Daoud pour tomber dans d’aussi macabres supputations et ruminations. Le MAK veut sauver le peuple Kabylie humilié quotidiennement par ses mentors arabo-islamistes, fascistes et obscurantistes.

Ce Daoud a atteint le comble dans la perfidie, le vice et la lèche. Ses employeurs français auront à voir, ahuris, la double face et le double discours de ce personnage haineux. Une indigence éthique. Quand il s’agit de la Kabylie, son discours prend un virage de 180°, pour devenir un anti-droit-de-l ’homme, et un anti-démocratique en niant à la Kabylie sont droit à l’autodétermination, un droit international ancré dans la charte universelle des droits de l’homme, que même son mentor de Cagoulard Tebboune a reconduit dans son nouveau torchon constitutionnel. Dans cette contribution, le souci de cet individu, n’est point de condamner ou de dénoncer les abus de pouvoir et les rafles fascistes dignes des méthodes Nazies de cette junte arabo-islamiste. Il tente même insidieusement l’explication honteuse pour disculper ses képis « Surtout dans un pays, l’Algérie (sic), où le culte de l’Union sacrée, née d’une guerre de Libération radicale, voit très mal les décentralisations, les régionalismes et régionalisations, les séparatismes et les fédéralismes » une invite indirecte, abjecte à la soumission et à la renonciation. Daoud a donné la bonne solution aux Kabyles pour qu’ils soient bien traités et respectés. Leur pays ne brûlera plus et qu’il n’y aura plus d’assassinats de Kabyles et ils ne seront plus traités de terroristes. Contrairement à Daoud, un certain Benhamou a déjà prodigué franchement ce genre de conseils.

Le modus operandi, avec des kidnappings, cagoules sur la tête, qui rappelle les tristes et macabres rafles d’un temps que veut ressusciter la junte arabo-islamiste en Kabylie ne dérange pas Kamel.

La trouille au ventre, pourri par les miasmes de la haine anti-kabyle, Daoud s’inquiète du retour de bâton de la communauté internationale et surtout de l’éveil de certains jeunes Kabyles, naïfs jusqu’à présent, éconduits par une pseudo fraternité algérienne dans une factice « unité nationale » qu’il craint d’« être offerts à ces identitaires» entendre ces extrémistes. Quelle morgue !Au demeurant « Ces identitaires » Kabyles ont-ils colonisé cette fumisterie « Algérie », ont-ils imposé la langue Kabyle et le Tifinagh, ont-ils kabylisé et tenté de désarabiser cette fumisterie « Algérie » par la force et la violence ? Ont-ils assassiné des enfants, des intellectuels et des artistes algériens ? Ont-ils exilé et rendu apatrides des algériens ? Etc…Pauvre diable va ! Ce Daoud n’est-il pas à l’image de ses maîtres cagoulards, révisionniste et négationniste de toute Kabylité ? Oublie-t-il que c’est grâce aux Kabyles, à leur abnégation dans la lutte et la résistance Kabyle face à l’occupant français et aujourd’hui contre l’occupant algérien avec ses tentatives vaines d’assimilations forcées, d’arabisations violentes, qu’il est libre ?LE DOUBLE DISCOURS

Après avoir désigné à la vindicte populaire et étatique ceux qu’il désigne comme des « séparatistes » des « identitaires », reconnaissant même le danger que dans ce pays « le séparatiste est alors la figure du traître par excellence », ici l’insulte sublimée, il développe, dans une rhétorique hypocrite, un appel à la modération et met en garde contre les possibles dérives. Ce que vit la Kabylie actuellement, avec les milliers de morts du Covid-19, aggravé par la confiscation des équipements médicaux, les incendies criminels et les emprisonnements arbitraires, ne suffit pas ?Après ses galons gagnés auprès de Tebboune le Cagoulard, lors de son appel aux Kabyles à voter pour les présidentielles, Daoud en gagne d’autres. Ce Kamel gagnerait à oublier la Kabylie qui n’est pas une région de cette « Algérie » et surtout de se désintoxiquer de cette idéologie arabo-islamiste hégémonique, elle lui fait commettre l’impair de croire que les Kabyles sont les ennemis de cette « Algérie ». Comment les Kabyles, seraient-ils contre une fumisterie raillée et moquée de par le monde, avec des algériens « malheureux » (**) d’être sous la botte de ses amis cagoulards d’El-Mouradia et des Tagarins.

Les Kabyles sont de nationalité Kabyle et luttent pour la Kabylie et son Indépendance. Ils sont loin de toute tentation hégémonique ou exclusivité sur Tamazight ou sur les autres amazighs. Ainsi que l’a dit Mas Ferhat Mehenni  » Tamazight n’nagh Taqvaylit » (notre amazighité c’est la Kabylité) entendre Culture, Identité, Langue et Nation. (**)_ Les algériens « un  »peuple » malheureux », Robert S. Ford, ambassadeur américain à Alger 2008.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante

SIWEL 172220 SEP 21