KABYLIE (SIWEL) — Ils auront beau tricher, magouiller, frauder, les « élections » pour eux une formalité, un terme anodin parmi d’autres pour donner un semblant de démocratie à l’opinion internationale et ils auront surtout beau maquiller la réalité sociale et politique de la Kabylie qui les rejette, la junte, sa potiche et ses sbires parlementaires volens nolens ont encaissé le soir du 12/06/2021 une gifle magistrale.
La Kabylie Peuple, Nation et Société a juré Jmaâ Limane Ulac L’vot Ulac et elle a tenu parole. Zéro vote en Kabylie.
Malgré la répression, les emprisonnements, les menaces et tout l’arsenal terroriste juridique dressé contre elle, la Kabylie a gardé le cap et a respecté son serment, Ulac L’vot Ulac, pas de vote.
La chimérique « Algérie » aura son parlement issu, comme à l’accoutumée, d’une « élection » dont tous les observateurs connaissent la suite qui lui est donnée par la junte et elle aura fermé sa boucle, la formalité validée.
Le 12/12/2019, la junte a eu son président, sorti d’un paquet de contrefaçon politique suivi le 01/11/2020 d’une constitution sortie du même carton et suivi par le même mode opératoire aux législatives de 2021. Avancer en arrière, que des progrès dans la régression !
La junte vient de valider les conditions de son futur parlement mais sans la Kabylie qui vient de signer pour la troisième fois consécutive son rejet total de l’Algérie.
Cette dernière constate avec amertume sa descente aux enfers, avec la perte factuelle de la Kabylie, l’indépendance de fait de la Kabylie dont elle sait pertinemment qu’elle est le prélude à une indépendance politique officielle dans le cadre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un processus inaltérable.
D’aucuns parlent de boycott de ces élection par le peuple Kabyle mais ils omettent sciemment de signaler que les Kabyles ont aussi avec mépris et dédain jeté à la rue et les urnes et les bulletins de vote de cette Algérie comme on le fait d’un balluchon d’un ingrat qu’on met hors de chez soi. Allez, ouste ! Dégage !
Cette Algérie créée par la France coloniale aura eu à falsifier l’Histoire et ancienne et immédiate, nié la culture et la civilisation kabyles qu’elle a réduit à un ersatz d’une amazighité qu’elle veut arabisée, reléguée à un patrimoine folklorique noyé dans un universalisme de mauvais aloi, constate à ses dépens son échec dans sa tentative fasciste négationniste. Le temps des passages en force est révolu.
Dégagée par la porte pour la troisième fois, l’Algérie coloniale, arabo-islamiste archaïque tente de revenir par la fenêtre aidée en cela par toute une flopée de bonimenteurs, de flagorneurs et d’opportunistes en tous genres plus soucieux de garder leurs privilèges financiers et matériels. Ils s’activent à présent à biaiser le rejet et le mépris dédaigneux Kabyle de cette Algérie coloniale, insultante, raciste et antisémite, un narco-État arabo-islamiste terroriste qui ne jure que par l’extermination à longs termes de tout ce qui est Kabyle.
Ils, particulièrement les Kabyles de service, KDS, tentent de faire accroire et d’expliquer le rejet Kabyle et des scrutins et de cette chimérique Algérie par les effets induits par la mauvaise gouvernance, la corruption, le délaissement économique et social subis par la Kabylie, en somme tout et tout, sauf à observer et reconnaître que le peuple Kabyle est dans la revendication et la lutte pour son indépendance, la libération de la Kabylie, loin de tous les arguments spécieux avancés pernicieusement par ces opportunistes. Des lieux communs futiles d’ailleurs propres à tous les États voyous et les républiques bananières.
Sinon les larmes et le sang pour la Kabylie, un Pays, un Peuple, une Langue, une Nation, une Histoire millénaires avec une société pérenne, ses codes sociaux et son éthique humaine et politique, que peut apporter à la Kabylie cette Algérie, une chimère, 60 ans après sa pseudo-indépendance encore dans la recherche… d’un projet de société avec une identité frelatée, importée, qu’elle tente d’imposer par la force et la violence criminelle et sociale.
Diantre alors ! Cette fumisterie qui se cherche encore un modèle de société et une identité aggravant son cas par un racisme séculaire et systémique incarné aujourd’hui par des Naïma, Bengrina, Benzaïm.
Ce dernier, dans son dernier anathème, assimile les Kabyles à une tumeur cancéreuse, insulte antisémites éculée collée au Juif, suivez notre regard, un domaine où excelle aussi El Djeich le mensuel de l’armée qui emprunte la terminologie de la république islamique terroriste d’Iran, quand elle parle de « Satan » ( les USA), la soldatesque use de la même insulte contre la Kabylie. Elle jure même d’ « effacer jusqu’à nos racines » comme si elle n’avait pas déjà entamé ce sale travail depuis 62.
Cette diabolisation n’est pas fortuite contre la Kabylie laïque, accusée d’être la satanique ennemie de l’islamité. Elle est associée dans l’insulte à « Dracula, qui suce le sang du peuple » allusion encore au juif, le vampire dans la culture raciste et antisémite arabo-islamiste.
Un drame social et politique algérien à l’instar de tous les pays arabo-islamistes qui ne vivent et ne se situent envers l’autre que dans la haine, le racisme et la violence.
Les minorités ethniques, culturelles, religieuses et cultuelles subissent les mêmes calvaires et les mêmes génocides depuis des siècles en terre dite arabe.
La dernière parodie électorale, tout comme les précédentes, signe le continuel glissement vertigineux de cette chimère Algérie dans les ténèbres. Exploitant cette faille, certains KDS tentent vainement avec perfidie de tirer profit de la panique instillée au sein de la bande de brigands d’El-Mouradia, par la marche inexorable de la Kabylie vers son Indépendance.
Ils se présentent comme une voie de recours, la solution du moindre mal. Ils illusionnent de casser la dynamique indépendantiste et tentent désespérément de quémander un statut administratif pour la Kabylie.
Le souci de cette caste abonnée à la mangeoire est d’y renouveler son abonnement avec éventuellement pour certains d’entre eux la secrète illusion d’être désignés à la tête d’un exécutif régional autonome ou décentralisé etc…
Cette Algérie, une « fumisterie créée par la France pour elle-même », comme l’a relevé Mas Ferhat Mehenni, met en porte-à-faux même la France son tuteur. Cette dernière est inquiète de la condition désastreuse des droits humains Algérie et du fort taux d’abstention aux législatives qui vient confirmer l’illégitimité politique de la junte militaire arabo-islamiste.
Un dilemme pour les occidentaux et particulièrement pour la France qui voit le « démocrate » Tebboune avouer publiquement qu’il n’a rien à cirer des taux de participation. L’hexagone appréhende un déferlement de boat-people algériens sur ses côtes tant toutes les conditions d’une explosion sociale sont réunies.
CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 171525 JUI 21