ALGÉRIE COLONIALE ET LA MENACE TERRORISTE CHIMIQUE TOLÉRÉE SUR LA KABYLIE. L’INDÉPENDANCE DE LA KABYLIE EST UNE CONDITION EXISTENTIELLE

KABYLIE (SIWEL) — Sans distinction de genre, ils s’appellent Salhi, Khettal, Zitout, Benzaïm, Bengrina, Sahraoui, Bensdira etc…la liste est longue et peut fournir matière à la conception d’un bottin des déchets de l’humanité.

Ils sont sénateurs, députés, journalistes, citadins ou ruraux de l’Algérie, ils ont en commun de partager la haine systémique et raciste séculaire du Kabyle et de la Kabylie et des Berbères en général.

Les racines de ce racisme remontent à l’ère de l’invasion meurtrière arabo-islamiste de l’Afrique du Nord. Elles sont tellement vieilles que cette haine anti-Kabyle et anti-Mozabite aussi qui ont la double « peine » d’être Berbères et de rite cultuel Ibadite, une hérésie, un blasphème dans cette « Algérie » arabo-islamiste de rite sunnite dominant, dominateur et hégémonique. Cette haine et ce racisme sont devenus ataviques incrustés dans les gênes des descendants de ces envahisseurs.

Le constat est patent. Fermée la parenthèse de la mensongère « fraternité » des armes, contre le colonialisme français où les questions houleuses sur les projets politiques et de société ont été tus, une ruse pour profiter de l’intelligence et de la stratégie guerrière et politique des révolutionnaires Kabyles, ces derniers ont été lâchement assassinés vers la fin de la guerre ou l’indépendance acquise pour éliminer tout débat et obstacle politique à l’imposition de l’idéologie arabo-islamiste.

Finalement des révolutionnaires Kabyles appréhendés en mercenaires, en chiens de guerre aptes à libérer ce pays mais non à en jouir ou que les Kabyles en vivent pleinement dans leur propre civilisation sinon à accepter l’idéologie arabo-islamiste, celle qui sévit et qui sévira à jamais dans cette fumisterie appelée « Algérie » créée par la France coloniale en 1839.

La bête immonde qui sommeille dans ce pays, produit d’un racisme historique séculaire, assumé sous le règne du criminel et tortionnaire Boukhoroba alias Boumedienne, qui avait même interdit le parler Kabyle surtout à Alger mais masqué par une pseudo « unité nationale » de façade ressurgit dès que la crise entre les clans devient aiguë et/ou que ce fameux débat politique et sociétal des années 20 et des années 40 refoulé, ressort même en filigrane comme actuellement.

Un bon Kabyle, est un Kabyle mort s’il est dissident et se bat pour ses droits politiques et civilisationnels sinon un bon petit toutou, un Bachagha qui sert de tampon entre la junte militaire arabo-islamiste et la population Kabyle digne.

Dans l’agitation politique actuelle nommée hirak, la vue de drapeaux fédéraux Berbères, représentants tous les peuples Berbères de l’Afrique du Nord, portés par des Kabyles candides lors des marches « vendredistes » et qui ont cru à cette factice unité nationale, a fait sortir de sa tanière la bête immonde du racisme anti-kabyle qui sommeille en chacun de la majorité des algériens.

Du haut gradé dans l’armée qui a fait pondre un décret interdisant ce drapeaux fédéral Berbère au plus petit quidam de l’« Algérie » profonde, tous en communion ont étalé leur racisme, leur discrimination et ont jeté l’anathème sur les Kabyles et la Kabylie accusée de tous les maux au grand bonheur et soulagement de la junte qui a ainsi créée un dérivatif et un défouloir où chacun d’entre eux est venir vomir sa haine du Kabyle. Télévision étatique ENTV, TV privées, presse écrite ou en ligne tout le monde s’y est mis.

C’est dans ce climat de haine et de racisme anti-kabyles que la commémoration du printemps noir ce 20 avril 2021 est arrivée. La vue de drapeaux nationaux Kabyles brandis dans toutes les villes et villages de la Kabylie accompagnés de slogans favorables à l’indépendance de la Kabylie et la promesse que les crimes commis contre la Kabylie et ses enfants ne resteront pas impunis a fait sortir de leurs terriers tous les racistes et pas des moindres, même un sénateur, Benzaïm et ce dans l’impunité totale.

Fidèles à la tradition et à la pratique politique portée par l’idéologie fasciste arabo-islamiste, des califats à aujourd’hui, celle d’assassiner et d’éliminer par tous les moyens les dissidents politiques particulièrement s’ils ne sont pas d’ethnie arabe, l’un d’entre-eux, Bensedira a menacé de gazer à l’arme chimique les indépendantistes Kabyles, dit-il « seulement », feignant d’ignorer que la majorité des Kabyles sont indépendantistes et qu’il y a au minimum un indépendantiste quand ce n’est pas toute la fratrie, parents compris dans chaque famille Kabyle.

Loin d’être légère, cette menace est sérieuse, elle est dans les pratiques et les mœurs politiques des arabo-islamistes héritées des pratiques des califes, qui avaient droit de vie et de mort sur leur sujets.

Dans l’Histoire contemporaine, il faut rappeler la gazage à l’arme chimique en 1988, tout juste hier, des Kurdes de Halabja en Irak par le dictateur Saddam Hussein ou celui, encore plus récent, du massacre en juin 2013 de la Ghouta, banlieue de Damas, des syriens de confession sunnite par le dictateur fou Bachar El Assad l’Alaouite de confession chiite.

La culture de la violence inhérente à l’idéologie fasciste arabo-islamiste à l’instar de l’idéologie fasciste nazie est l’essence intrinsèque qui anime cette junte militaire et ses nervis. Ce Bensdira, un islamiste, était et reste un agent de la DRS. Il dit tout haut ce que pense tout bas la junte et la majorité des algériens. Le dire est un appel aux Kabyles à rester vigilants et rester imperméables aux chants des sirènes de la fausse « unité nationale ».

La junte militaire algérienne a déjà démontré son savoir-faire et ses méthodes dans ce domaine hideux, elle a déjà éliminé plusieurs milliers de Kabyles et rappelons aussi les menaces et pire le conseil donné par Belkhadem, ancien secrétaire du FLN et ancien premier ministre, de bombarder la Kabylie en 1998, propos rapportés par Boukrouh alors ministre de Bouteflika, jamais démentis.

En conclusion, cette menace terroriste et terrorisante est le produit non seulement d’une longue macération haineuse et raciste séculaire anti-kabyle et d’une longue et vieille pratique politique inhérente au mœurs arabo-islamistes des pouvoirs arabes qui ne supportent aucune dissidence ou opposition et surtout quand elles portent sur l’idéologie politique, le fait religieux, sociétal et civilisationnel avec leur déclinaison la question de l’indépendance ici Kabyle.

Le peuple Kabyle n’est pas à l’abri d’un coup de folie de cette junte et de ses nervis qui peuvent utiliser une bombe sale, artisanale faite de produits chimiques qui peut tuer jusqu’à 10 000 Kabyles.

Le silence de la junte face à cette menace est un consentement.

Un État Kabyle avec ses institutions juridiques, militaires et policières est le seul garant de la défense et de la sécurité du Peuple et de la Nation Kabyles. Toute autre solution n’est que ruine de la Kabylie.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 221845 AVR 21