FACE À L’INDÉPENDANTISME KABYLE, LA JUNTE MILITAIRE ARABO-ISLAMISTE ALGÉRIENNE PANIQUE ET GRIBOUILLE

KABYLIE (SIWEL) — C’est en chantant le premier refrain de l’Hymne National Kabyle, que Mas Asselway Ferhat Ait S3id (Mehenni) a entamé son intervention Place de la République à Paris lors du rassemblement « Touche pas à ma Kabylie », en ces moments difficiles pour la Kabylie, menacée par la junte militaire décidée à en découdre avec violence avec elle, la Kabylie, qui résiste, annihile et détruit toutes les prétentions hégémoniques de cette bande de voyous à écraser la Kabylie.

Un cri d’amour envers la Kabylie. Un pied de nez à la junte militaire arabo-islamiste pour ensuite la défier « J’ai commencé en chantant », entendu le bonheur et la joie d’être Kabyle et d’enchaîner ensuite « car le chant n’est pas terroriste, il n’y a que les dictatures qui ont peur du chant et le chant n’est pas terroriste. Nous terrorisons les terroristes avec le chant » a lancé Mas Ferhat Mehenni à la face des généraux algériens qui terrorisent les populations de ce pays.

Mas Asselway Ferhat Mehenni se saisit de ce chapitre sur la dictature pour mettre en exergue toutes les magouilles complotantes du ministère de la défense national algérien (mdr), sans surprise contre la Kabylie et contre sa propre potiche Tebboune qu’il a imposée comme président de ce pays. Mas Mehenni s’interroge sur le pourquoi de l’« échafaudage de ce complot absolument invraisemblable »  initié par des généraux qui se trompent d’époque.

Il rappelle que l’ère des dictatures, comme celle impunie du tortionnaire Boumediene, caractérisée par la négation des Droits de l’homme, est révolue. Elle est balayée par la mondialisation et le multimédia où pas une atteinte à ces droits ne passe inaperçue.

Sur ce dernier point la junte est déjà dans le collimateur de la communauté internationale qui enregistre toutes les violations des Droits Humains qui ne resteront pas impunies.

Sous prétexte de déjouer un complot imaginaire ourdi par des marcheurs pacifiques, au demeurant fomenté par ses services et d’un amateurisme niais, le MDN avec son communiqué bancal s’immisce dans les prérogatives de la police relève Mas Mehenni. Il souligne en même temps, un fait frappant, celui de l’ingérence sinon de la défiance du chef de l’Etat-Major des Armées envers sa tutelle, le ministre de la défense, qui n’est autre que…Tebboune sa potiche. Incompréhensible ? Non ! Guerre des clans.

Mas Ferhat Mehenni explique que « ce coup est contre Tebboune » pour lui signifier qu’il fait « des erreurs et qu’il manque d’expérience politique », le ridiculisant ainsi en lui faisant porter le chapeau de l’échec politique prélude à son éventuelle destitution.

Mais, Mas Asselway avertit que « s’ils (les militaires ndlr) ont besoin de le destituer, ils n’ont pas besoin de la Kabylie » et la Kabylie ne saurait être l’instrument pour la lutte des clans au sommet de l’État et d’ajouter « le Droit à l’Autodétermination de la Kabylie » est une question politique, qui relève des politiques et de leurs partis, elle ne relève ni de la police, ni du MDN « Nous n’avons pas pris les armes » pour que les militaires s’y immiscent, leur rappelant leur rôle, la défense de l’intégrité territoriale contre un éventuel ennemi extérieur. Et il n’y en a pas sinon cette farfelue « main de l’étranger » agitée à tort et à travers.

Pour terminer sur ce chapitre, le président de l’Anavad assimile la hiérarchie militaire à « une mafia » qui fait commettre, sous sa direction, tous les crimes politiques aux corps de sécurité algérien et dont certains virent au ridicule comme avec ce pauvre délinquant, vendeur de drogue présenté comme un trafiquant d’armes en cheville avec le MAK.

Aux abois, prise en étau entre la question indépendantiste Kabyle qui la plonge dans la peur panique et qui lui fait commettre des impairs raillés par l’opinion nationale et internationale et qui la mettent en porte-à-faux face à ses engagements internationaux sur la question des Droits Humains qu’elle viole chaque jour en Kabylie et même contre les algériens à qui elle a déclaré la guerre en multipliant les arrestations arbitraires, à la Pinochet, contre de simples manifestants pacifiques, la junte désorientée gribouille. La dernière bévue avec ce dealer, carrément une ânerie, commise contre la Kabylie en est témoin.

Dans la foulée, comme pour faire oublier cette connerie, elle s’en est prise ce mardi à travers l’éditorial de sa revue « El Djeich » aux « opposants » qu’elle ne nomme pas, comme à son habitude. Ils seraient à la solde de « la main de l’étranger ». El Djeich, avec ses généraux soignés et logés en occident, tout simplement Nezzar en mémoire, les accuse de fomenter des mouvements de grèves pour semer le chaos dans la perspective des élections législatives.

Allant à contre-courant de la démarche de Tebboune, pourtant sa potiche, qui a, ce dimanche lors du conseil des ministres « ordonné l’engagement du dialogue avec les différents partenaires sociaux » la junte invente ce mardi « plusieurs indicateurs » qui « prouvent que ce qui est en train de se produire (la multiplicité des grèves même chez les pompiers ndlr) s’inscrit dans le cadre des tentatives vaines et désespérées de déstabiliser la sécurité nationale ». Mais de façon succincte, qui a vidé le pays et de ses compétences et de ses deniers ? Elle la junte militaire qui élude sa lourde responsabilité dans ce marasme multidimensionnel.

La « sécurité nationale » une expression élastique qui inclut l’atteinte à l’« unité nationale » est l’arme fatale avec laquelle la junte tente de pulvériser toutes les revendications actuelles socioprofessionnelles et bien sûr indépendantistes.

Face, seulement à la crise économique, nonobstant les autres domaines atteints par la décrépitude de l’Algérie, désormais un cadavre nauséabond, les foyers de grèves et de mécontentements sociaux se multiplient à travers tout cette fumisterie appelée Algérie sans citer les blocages des routes, la junte s’immisce dans la question sociale, domaine réservé du politique.

Avec une approche sécuritaire totalitaire, coercitive, qui loin de ramener le calme recherché accentue la déstabilisation du pays, fatale à la sérénité politique et par-delà même à l’organisation dans le calme des élections législatives rejetées par la Kabylie et une partie des algériens.

Ces dernières imposées, chères à la potiche Tebboune qui illusionne d’un rebond politique, d’ailleurs impossible, tant son illégitimité, un lourd fardeau à gérer, est aggravée par le décrochage de fait, institutionnel, administratif et constitutionnel de la Kabylie, enregistré depuis les scrutins présidentiel et constitutionnel et qui est prête à boycotter ces législatives, un processus accentuant la revendication de l’indépendance de la Kabylie.

La cour du Roi Pétaud.

Bienvenue dans la mortifère cour du Roi Pétaud, la chimère Algérie, où non seulement chacun tire à hue et à dia et où une guerre des clans sévit impliquant une multitude de généraux, certains à peine sortis de prison, à l’instar de Toufik ou d’autres condamnés par contumace à de la prison, 20 ans, Nezzar pour rappel, gracié par un téléphone au fil baladeur, reprennent leur place dans la Pétaudière chacun derrière sa canonnière.

Que, dans cette anarchie chacun tire à hue et à dia, une affaire, une question, une anarchie politique propre à cette « Algérie », entre algériens et ce depuis 1962, finalement sinistre année de l’indépendance confisquée, diront les algériens réduits à l’état de sujets, détournée et transformée en colonisation arabo-islamiste contre la Kabylie, constatent les Kabyles, la Kabylie ne peut et ne doit être le champs d’une guerre pour le pouvoir après celle des 90’s avec ses plus de 200000 morts.

La guerre à l’intérieur du bloc idéologique arabo-islamiste au pouvoir, fragmenté entre d’une part les nationalistes arabes conservateurs, les Baâthistes, pan-arabistes laïcards limités à la tradition dite algérienne arabo-islamiste et d’autre part les salafistes et les fondamentalistes des différentes sectes, souteneurs idéologique du terrorisme islamiste.

Le bloc dit « démocratique » algérianiste en déshérence politique, éthique et philosophique, une infime minorité, réduite au microcosme algérois sans poids démographique conséquent, Takemicht (une poignée) réduit à compter les coups des uns contre les autres pour tenter de se placer, avec des alliances conjoncturelles honteuses, innommables, avec la junte ou avec des islamistes de tous poils.

Conclusion, une bande de voyous arabo-islamiste qui se donne les attributs d’un État, nommé « Algérie », subrepticement créé par la France coloniale en 1839, indépendante par effraction politique, une indépendance accordée par défaut et machiavélisme politique par la France à un ramassis de voyous criminels arabo-islamistes, attendu qu’il s’ accapare des richesses de ce pays et confisque par la force, la violence et le crime politique, cette indépendance, cadeau pour lui, et qui terrorise depuis les peuples de ce pays réduits à l’état de sujets et de colonisés.

Cette bande de brigands algériens notoire, haïe et raillée de par le monde, ose aujourd’hui se mesurer à la Kabylie, terre des hommes intègres et ose traiter de terroristes, les Kabyles, la Kabylie, un Pays, un Territoire, un Peuple, une Nation, une Langue, une Civilisation Pacifique, à l’Histoire multimillénaire.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 111655 MAI 21