(SIWEL) — Depuis des décennies, la Kabylie écrit son histoire en lettres de sang et de résistance. Aujourd’hui, plus que jamais, son peuple se dresse, uni et déterminé, pour arracher son indépendance face à l’oppression coloniale algérienne. Le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), appuyé par un gouvernement en exil engagé, franchit des étapes décisives sur la scène internationale. L’objectif est clair : construire une Kabylie libre, souveraine et prospère, reconnue par le monde.
RÉPRESSION COLONIALE : LA LUTTE PACIFIQUE FACE À LA BARBARIE
Alors que le MAK et l’ANVAD multiplient les alliances diplomatiques pour légitimer la cause kabyle, le régime algérien répond par la violence. Militants emprisonnés, commerces fermés, intellectuels réduits au silence, passeports confisqués… La terreur d’État se déploie sans retenue, prouvant une fois de plus qu’Alger ne connaît que la langue de la force. Mais la Kabylie, elle, refuse de baisser les bras. Sa résistance reste pacifique, stratégique et implacable.
L’ALGÉRIE, UN ÉTAT USURPATEUR ET ENNEMI
De Ben Bella à Tebboune, la même logique persiste : anéantir la Kabylie. 63 ans de persécution, de massacres, de mépris. Le régime, contrôlé par une junte militaire et les clans mafieux d’Oujda et de Tlemcen, n’a qu’une obsession : étouffer l’identité kabyle. La criminalisation du MAK, les condamnations à mort arbitraires, les campagnes de diffamation… Rien n’est épargné. Pendant ce temps, les mêmes pratiques se perputent : les dirigeants pillent le pays, enrichissent leur famille et humilient les peuples qu’ils dominent.
LE SANG DES MARTYRS : MÉMOIRE ET COMBAT
Une véritable épuration ethnique est orchestrée par le régime algérien particulièrement Kabylie, ignorée longtemps par le monde, mais gravée à jamais dans la mémoire collective du peuple kabyle.
1963 : 400 morts sous les balles de Ben Bella.
1980 : Le Printemps kabyle écrasé dans le sang.
2001 : 128 martyrs tombés pendant le Printemps noir.
2021: des centaines de Kabyles avaient ont péri dans des feux de forêt criminels.
Des milliers de disparus, de blessés, de vies brisées. Une politique d’épuration ethnique menée en toute impunité. Mais chaque goutte de sang versé renforce la détermination des Kabyles. La mémoire des martyrs est un appel à la justice, un rappel que la liberté se conquiert.
L’AVENIR DE LA KABYLIE S’ÉCRIT SANS L’ALGÉRIE
La Kabylie ne demande plus rien à Alger. Elle agit. Elle construit. Elle se projette vers l’indépendance, portée par la volonté inébranlable de ses enfants. Elle refuse de participer aux mascarades électorales d’un régime illégitime, de choisir entre des bourreaux et des complices.
La Kabylie n’appartient qu’aux Kabyles. Son destin se forge dans la dignité, loin des manipulations d’un pouvoir moribond. La route peut être encore longue, mais chaque pas compte. Et quand bien même Alger tenterait de tout détruire, une certitude demeure : Le jour de l’indépendance – et rien ne pourra l’arrêter.
Le Kabyle Debout : Contre l’oubli, pour la liberté
Ils te diront de plier, de sourire en silence,
de troquer ta langue contre une fausse élégance.
Ils t’offriront des titres, des murs dorés,
en échange de ton âme, vendue et malmenée.
Mais toi, Kabyle, tu n’es pas un ornement,
pas un fossile poli pour leur divertissement.
Ta langue n’est pas un folklore à muséifier,
c’est un feu qui refuse de se nier.
Regarde-les, ces fantômes en costume,
qui parlent de nos montagnes sans jamais y fumer l’encens des ancêtres.
Ils ont troqué le vent libre des cimes
pour l’air conditionné des palais infâmes.
Ils disent : « Soyez raisonnables, soyez patients »,
pendant qu’ils engraissent dans le mépris vivant.
Ils applaudissent quand on enterre notre histoire,
et traitent de fous ceux qui gardent mémoire.
Mais nous, nous sommes les fils du refus,
les enfants de Dda Mohand, de Matoub, de Masin U Harun, de Mehenni et tous ceux et celles qui ont préféré les rocs nus aux chaînes dorées. Ceux qui préférent la dignité sur la lâcheté. Notre combat n’est pas une relique,
c’est un champ qui germe sous chaque semence.
Ils veulent nous faire croire que la liberté
est une table ronde où l’on mendie des droits.
Mais la liberté, Kabyle, ne se négocie pas,
elle se prend, comme l’aube prend le ciel.
Alors, refuse l’exil intérieur,
ce rôle de « bon indigène » qu’on te donne à jouer.
Ne sois pas le gardien de ton propre cachot,
sois le vent qui craque les portes.
Car la Kabylie n’est pas une marchandise,
pas un slogan vide pour les colloques stériles.
Elle est vivante, entière, indomptable,
et ceux qui la vendent seront balayés par elle.
Un jour, les figuiers sans racines tomberont,
et les vrais, ceux qui tiennent debout,
redonneront leur ombre à cette terre.
Ce jour-là, les miroirs mentaux se briseront,
et la montagne murmure déjà :
« Celui qui renie sa source ne boira jamais à la rivière.
Restons debout.
Boualem Afir
Vive la Kabylie indépendante !
SIWEL 031614 JUIN 25