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La Kabylie libre ou rien ! (Contribution)

La Kabylie n’est pas une terre, c’est un combat. Une terre de feu et de fierté, sculptée par des montagnes qui n’ont jamais plié, bercée par les chants de révolte de nos aïeux, animée par une parole libre qui explose comme un coup de tonnerre en plein ciel d’hiver. Nous sommes le peuple de la résistance, forgé dans la rébellion, comme l’olivier qui défie la roche et le temps. Pourtant, trop longtemps, ils ont réussi à nous faire croire que la peur était notre destin. Peur de parler ? Ils ont brûlé nos livres, interdit notre langue. Peur d’agir ? Ils ont dressé des murs de silence et de répression. Peur de croire en demain ? Ils ont voulu nous effacer de l’histoire.

Mais aujourd’hui, la peur se brise sous nos pas.

Le silence, c’est la mort. Le régime algérien l’a bien compris : il veut une Kabylie muette, une Kabylie soumise, une Kabylie qui renie ses enfants pour mieux les enterrer vivants. Leur arme ? La peur. Un poison injecté jour après jour pour nous faire accepter l’inacceptable : l’effacement. Mais nous ne sommes pas un peuple de complices. Nous sommes les héritiers de ceux qui ont tenu tête aux empires, de ceux qui ont chanté la liberté au bout d’une corde ou d’un fusil. La peur est une trahison envers leur mémoire. 

L’indépendance n’est pas un rêve, c’est une nécessité. Nous ne demandons pas notre liberté, nous la reprenons. Parce que la Kabylie n’a jamais été algérienne – elle est kabyle, point final. Notre langue, notre culture, notre terre : tout nous appelle à l’autodétermination. Le MAK n’est pas un parti, c’est l’incarnation de cette vérité brûlante : nous ne serons plus jamais à genoux. 

Le MAK, c’est le sang de nos martyrs qui coule dans nos veines. Fadhma N’Soumer, Muhand Amezyan Aheddad, El Mokrani, Karim Belkacem, Abane Ramdane, Masin U Harun, Tahar Djaout, Smaïl Yefsah, Mahfoud Boucebci, Matoub Lounès, les victimes du printemps noir…– ils ne sont pas morts pour que nous tremblions. Ils sont morts pour que nous osions. Pour que nos enfants grandissent libres, fiers, et kabyles jusqu’à la moelle. La Kabylie de demain ne se mendiera pas, elle se prendra.

À ceux qui doutent encore : la peur meurt, la révolution reste. Regardez autour de vous : nos montagnes sont des forteresses, nos poètes des lanceurs de cris, nos femmes et nos hommes des soldats sans uniforme. Chacun d’eux est une balle tirée contre l’oppression. Unis, organisés, déterminés, nous sommes invincibles.

Si la Kabylie doit être libérée, ce sera par nos mains, pas par leur pitié.

Le temps des pleurs est fini. Celui de la lutte a commencé.

ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏ ⵍⵇvⴰⵢⵍ – LIBERTÉ POUR LA KABYLIE !

Vive la Kabylie libre et indépendante.

Boualem Afir

SIWEL 021830 JUIN 25

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