PARIS (SIWEL) — Dans son article paru dans le journal algérien Liberté et intitulé «le Siècle de la dignité» (*), le Pr Rachid Hanifi utilise une méthode bien rodée, celle de faire l’éloge sur le parcours certainement justifié du centenaire Ali Yahia Abdenour. Mais l’auteur en a surtout profité pour faire passer son message, sur une soi-disant Algérie unie et indissociable de la Kabylie.
L’indécence est poussée jusqu’à citer les noms de tous les membres fondateurs de la Ligue algérienne des droits de l’Homme. Mais en omettant de citer le nom de l’un de ses immenses membres, et grand militant pacifiste, qui a plusieurs fois séjourné dans des prisons algériennes, en l’occurrence le président du mouvement indépendantiste, le MAK et l’Anavad, monsieur Ferhat Mehenni.
À force d’entendre le même refrain du régime corrompu, repris par ce genre de perroquets, le scepticisme finit par s’installer chez ceux qu’ils essaient de rassurer.
En réalité, malgré toute la manipulation et la malhonnêteté intellectuelle employées par ce Pr, cela ne fait que produire l’effet inverse. Car l’article ne fait que renforcer les convictions des indépendantistes, et montre par la même occasion l’inquiétude grandissante de ces serviteurs du régime dictatorial algérien, concernant le destin indépendantiste prôné plus que jamais par le peuple kabyle.
En citant le parcours de Ali Yahia Abdenour, nous ne pouvons pas nous empêcher de relever dans son parcours la violence et les discriminations qu’il avait subies en tant que Kabyle attaché à ses origines, et ce, de la part de deux colonisateurs, français et algérien. En effet ce dernier (et non le moindre) demeure plus coriace que jamais.
Monsieur Abdenour avait dit au colonisateur français : “vous pouvez nous torturer ou même nous tuer, vous finirez par quitter ce pays.”
Nous ferons naturellement le parallèle, et nous dirons également, presque la même chose à la classe politique antikabyles de ce colonisateur algérien : *vous pouvez nous torturer ou même nous tuer, la Kabylie finira par arracher son indépendance*.
Le mensonge n’est pas toujours le contraire de la vérité.
Oui Mas Ferhat Mehenni n’a plus rien à voir avec cette organisation qui est devenue un outil de l’injustice parmi d’autres aux mains du pouvoir colonial algérien.
Comme vous le savez l’incorruptible Ferhat Mehenni n’a plus à prouver ni à attendre de cette Algérie mensongère.
Nous sommes désormais tout un peuple, engagé derrière un seul objectif, la liberté de la patrie kabyle.
Finalement, merci à l’auteur pour ce service rendu. Merci, une fois de plus, de nous avoir donné raison. Oui la Kabylie indépendante de demain n’aura pas la mémoire courte, au sens propre, et au sens figuré.
Sab Ammar khodja
Conseiller politique du président de l’Anavad
Porte parole de la coordination MAK Paris, Île-de-France
SIWEL 271510 JAN 21