Le militant pacifiste Kabyle Madjid Aggad condamné en appel à quatre ans de prison par la justice coloniale algérienne

Tuviret, Kabylie (Siwel) – Le militant kabyle pacifiste et détenu politique Kabyle Madjid Aggad vient d’être condamné en appel, le 12 octobre 2025, à quatre ans de prison ferme par le tribunal colonial algérien de Tuviret. Une décision aussi arbitraire qu’infamante, révélatrice une fois de plus du visage haineux et raciste d’une justice totalement soumise au pouvoir colonial d’Alger.
Reconnu pour son engagement pacifique et son dévouement à la cause kabyle, Madjid Aggad n’a jamais porté atteinte à quiconque ni enfreint la moindre loi. Son seul tort : défendre la dignité de son peuple et militer, sans violence, pour la reconnaissance des droits du peuple kabyle.
Mais pour la justice coloniale algérienne, cela suffit pour justifier la répression.
Lors de ce procès en appel, les juges, dans un climat d’hostilité manifeste, ont cru voir dans un simple numéro de téléphone français enregistré sous le nom « FF » une soi-disant preuve d’un lien avec « Ferhat France ». Une accusation absurde, sans fondement, utilisée comme prétexte pour condamner un homme innocent. Ce détail insignifiant a suffi pour infliger quatre ans de prison ferme à un militant respecté et aimé de tous.
Cette décision démontre, s’il en était encore besoin, la dérive raciste et autoritaire d’une justice algérienne devenue un instrument de persécution politique.
La Kabylie est traitée comme une colonie, ses militants pacifiques comme des ennemis à abattre.
Le régime algérien poursuit son entreprise d’intimidation et d’effacement identitaire, en s’en prenant à celles et ceux qui refusent de se taire.
Malgré les murs de la prison coloniale de Tuviret, Madjid Aggad reste un symbole de courage, de paix et de fidélité à la Kabylie. Son combat incarne la résistance d’un peuple debout face à la répression.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette parodie de justice.
Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Madjid Aggad ainsi que celle de tous les prisonniers politiques kabyles détenus par le régime colonial algérien.
La Kabylie ne se soumettra pas à la terreur d’État.
Elle continuera de marcher, avec dignité, vers sa liberté et son indépendance.
Vive la Kabylie libre et indépendante.
mb/wbw
SiWEL 220637 OCT 25