LA POTICHE TEBBOUNE, DE L’ABÎME DE LA GUERRE SANS GLOIRE CONTRE SON « PEUPLE » À LA GRÂCE SANS PAIX ET SANS ÉTHIQUE

KABYLIE (SIWEL) — Sitôt sorti de son lit d’hôpital allemand, la patte en vadrouille, où il a vécu par procuration médicale près de 3 mois dans le monde civilisé, celui de la réussite par le travail et l’honnêteté, du respect de l’Autre et des Droits Humains, Tebounne, la potiche de la junte arabo-islamiste à l’état primitif, est rentré dans son repaire des voyous à El Mouradia, décidé à faire mine d’adopter les mœurs et les comportements politiques des peuples civilisés pour tenter de régler, en premier lieu, ses problèmes politiques, la crise économique aiguë attendra.

Montré du doigt, dénoncé et condamné par le parlement européen pour ses atteintes aux droits fondamentaux des algériens et du peuple Kabyle occupé et aux Droits (in)Humains, incapable de juguler l’indépendantisme Kabyle dont le capital politique grandit et s’élargit au plan national Kabyle et international, Tebboune a décidé de libérer les otages, bien écrit les otages, de pauvres algériens de l’agitation politique appelée Hirak, mais pas les militants politiques indépendantistes Kabyles dignes que ses services ont kidnappé en plein rue lors de manifestations politiques pacifiques.

« Les mesures d’apaisement », vocable usité pour décrire cette opération, somme toute une entourloupe, le temps d’amener les peuples de ce pays, pris pour des idiots sinon des moutons, comme à l’habitude, à voter aux prochaines législatives et communales, induirait implicitement que la junte veut mettre fin à la guerre qu’elle leur a déclaré et qu’elle veut la paix celle des dupes.

Que les algériens votent ou pas, la junte n’en a cure, dans la vulgate populaire, elle n’en a rien à foutre. Le passage au soir du vote dans ses médias des obligés des zaouias et des mosquées pour bénir ces élections suffira pour les valider devant la communauté internationale aguichée par les gisements aurifères et autres métaux rares maintenant que le Bitroule (pétrole) vient à épuisement.

Paniquée à l’idée que les scenarii des boycotts des présidentielles du 12/12/2019 et du référendum du 01/11/2019 se répètent, la junte s’est rapprochée, depuis quelques mois déjà, d’un vieux parti dit Kabyle, vieux dans la soumission et la trahison, les trésors du FLN évaporés entre Genève et Lausanne, en mémoire, pour l’amener à apposer sa griffe au bas de ces élections à la Naegelen. La Kabylie, toute la Kabylie, aura voté officiellement au grand bonheur de la junte militaire arabo-islamiste.

La Grâce, ici présidentielle, un concept souillé et dépouillé de toute son humanité. De grâce ! comment peut-on parler de « Grâce » dans ce pays appelé  » Algérie » abîmé par la corruption, la cocaïne, la torture, le vol, le viol des détenus, l’arbitraire et le terrorisme judiciaire.

Si ces prisonniers sont coupables pourquoi les gracier ainsi du jour au lendemain, certains n’ont même pas été encore jugés, donc sans fondement juridique et s’ils sont innocents et c’est le cas, pourquoi les avoir arbitrairement emprisonnés ?

De l’arbitraire de leur emprisonnement à l’arbitraire de leur libération présentés en « grâce » c’est l’incompréhension, l’anarchie, à l’image de ce pays. Quelle éthique, quelle logique, et quelle morale dans cette situation injuste, absconse et sordide ?

À l’heure où nous écrivons, nos militants Kabyles, Lwenès Hemzi et Djamel Azaïm, sont toujours en taule confirmant ainsi le racisme, au passage, qui nous honore, et qui est une fierté, celle de ne pas appartenir à cette  » Algérie », contre la Kabylie et qui confirme aux âmes, en ont-ils, pitoyables, algérianistes Kabyles que la Kabylie est Kabyle et qu’elle n’est pas algérienne. Elle ne le sera jamais !

Dans cette histoire des plus minables, la potiche Tebboune, dans l’habit du Calife, a juste omis de faire appel aux imams, ses obligés sans ablutions, pour accompagner son délit constitutionnel. 

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 211400 FEV 21