ORAN (SIWEL) — Après l’agression raciste qui a eu lieu contre des étudiants kabyles au pôle universitaire de Belgaid d’Oran mardi dernier, Les étudiants agressés ont fait part des mises à l’index au sein même de l’université. L’un d’eux raporte l’interdiction intimée par un enseignant à une jeune fille de s’adresser à sa camarade en langue kabyle.
Les étudiants se disent choqués et ont pris au cours d’une réunion, la décision de continuer à communiquer entre eux en kabyle. « Le même enseignant », reporte l’un des étudiants « a violemment agressé verbalement la même étudiante, il a aussi jeté ses affaires par terre pour avoir voulu continuer à s’exprimer en langue kabyle. »
« Nous voulons continuer à parler la langue de nos ancêtres », déclare l’un d’eux. « Ils ne vont pas nous en empêcher tout de même ».
« En plus », poursuit-il, « nous sommes mis à l’écart par les étudiants non kabylophones, cette mise à l’écart est soutenue par l’attitude de certains de nos enseignants. »
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