MAIS QUE RESTE-T-IL DE CETTE FUMISTERIE NOMMÉE « ALGÉRIE » ?

KABYLIE (SIWEL) —

Le Roi Mohammed VI, a adressé à l’occasion du 22 -ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône, un message pacifique et rassurant à son voisin tendu, acariâtre et arrogant l’« Algérie ».

La junte militaire au pouvoir dans cette « Algérie » créée par la France en 1839, prise de panique et d’une crise de paranoïa quant aux derniers développement politique et militaire dans la région, dépourvue de levier politique et diplomatique, s’est crue en mesure de s’immiscer dans les affaires intérieures politiques marocaines.

Cette bande de brigands d’El-Mouradia a tenté d’accrocher le Maroc sur ses relations diplomatiques avec l’État d’Israël, sur le Sahara marocain et bien sûr sur sa reconnaissance du droit à l’autodétermination du « vaillant peuple Kabyle », pour reprendre la terminologie adéquate de monsieur Omar Hilale représentant permanent du Maroc à l’ONU qui a soulevé la question Kabyle le 14 juillet dernier.

Sur ce dernier point, sentant que la donne politique géostratégique a changé, la junte a osé demander au Maroc, dans une sommation qui ne dit pas son nom, des « clarifications ». Des explications de texte qui ne sont d’ailleurs jamais venues et comment (!?) ou plutôt dans un silence oppressant pour la junte, en lui-même paradoxalement éloquent, savamment entretenu, sachant la junte paniquée sur les charbons ardents.

Avec beaucoup de sagesse qui contraste avec la panique, la nervosité et l’agressivité algérienne, le Roi du Maroc a tenu à rassurer la junte militaire effrayée. Elle n’aura « jamais à craindre de la malveillance du Maroc qui n’est nullement un danger ou une menace pour (elle) vous » le souverain marocain n’a soufflé aucun mot, ni sur le Sahara marocain, ni sur la Kabylie et à fortiori sur Israël.

Dans la panique totale depuis l’officialisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël aggravé à ses yeux par l’appel à la « sédition » (sic), la reconnaissance du droit à l’autodétermination de la Kabylie, la junte gigote dans tous les sens et le silence royal l’a plongé dans une frayeur et une colère noire tant il sous-tend ce que le zoo d’El-Mouradia redoutait. La donne politique géostratégique régionale a changé.


Dépitée « Algérie », c’est toute sa presse qui a été chargée de cracher son fiel sur le Maroc pour éluder l’échec de la tentative d’intimidation contre le Maroc.

Soulignons que, dès le lendemain de la reconnaissance du droit de la Kabylie à son autodétermination et dans les jours qui ont suivi, cette « Algérie » ne jurait que vengeance, fermeté, dureté suivie du rappel de l’ambassadeur algérien à Rabat.

À ce jour, la pilule n’est pas passée tant cette junte est prise à défaut, elle, qui a abreuvé les algériens de discours nationalistes et s’est vanté de sa domination militaire régionale, tentant de s’ériger en maître absolu de tout le nord de l’Afrique d’autant plus que le fou Kadhafi n’est plus là pour interférer dans sa folie des grandeurs, ignorant que les joujoux militaires achetés de chez les Russes ne peuvent lui donner une quelconque puissance, militaire ou politique alors qu’elle est incapable de fournir un litre de lait quotidien aux algériens. Pauvre pays, des menaces en l’air.

ARRET SUR IMAGE DU DÉSASTRE ET DE L’EFFONDREMENT ALGERIEN.
Sans la persistance dans son comportement arrogant, agressif, violent et menaçant envers la Kabylie ainsi que les pays voisins, cette « Algérie » au fond de l’abîme serait à plaindre. Elle ferait de la peine.  »Meskina » comme disent les algériens.

Les Européens sont inquiets de cette déliquescence étatique qui dépasse celle du Liban, de la Tunisie et même de la Libye, d’où la magnanimité et la sagesse Royale de Mohammed VI. Dans sa mansuétude, le souverain marocain s’est abstenu de jeter dans les orties la vieille junte algérienne sénile et ingrate, oublieuse de l’aide marocaine pendant la guerre de libération, devenue un fiasco l’indépendance acquise.

La crise multidimensionnelle algérienne, désormais il s’agit plutôt d’une détresse multiple, est différente de celle des pays cités plus haut dotés encore de ressorts existentiels et philosophiques que cette « Algérie » n’a pas, donc en clair qu’elle n’a jamais eu. Il ne nous appartient pas ici d’en parler sinon de faire de l’ingérence.

Le droit à l’autodétermination du « vaillant peuple Kabyle » expression de monsieur Omar Hilale, représentant diplomatique du Maroc à l’ONU n’est pas anodine. Elle tire son essence d’une connaissance parfaite et respectée de l’Histoire millénaire du Peuple Kabyle et de sa Civilisation. N’est-ce pas un Kabyle, Mohammed Mammeri, oncle de Dda Mouloud Mammeri, qui a été choisi comme précepteur de Mohamed V.

La question Kabyle, loin d’être un objet de contentieux politique conjoncturel algéro-marocain, une variable d’ajustement, comme voudrait le faire accroire, avec perfidie, la junte algérienne qui tente de détourner l’attention des algériens de la détresse plurielle qui saisit cette « Algérie » effondrée, est désormais une constante politique. Elle est à même de changer toute la géopolitique régionale dont se saisissent désormais plusieurs États.

Les derniers évènements politiques avec le boycott total des scrutins présidentiels, référendaire et législatif algériens en Kabylie, conséquence de l’avancée exponentielle de l’indépendantisme Kabyle, consacrant l’illégitimité de toutes les institutions algériennes en Kabylie ainsi que la revivification de la3naya Kabyle, constatée à travers la prise en charge méthodique et professionnelle de tous les problèmes liés à la détresse sanitaire, conséquence de la faillite, de l’incompétence et de l’effondrement polyvalent du système sanitaire colonial algérien, ont fait la démonstration politique, institutionnelle à travers les différentes structures Kabyles sous l’égide du MAK et de l’Anavad, de l’indépendance de fait et de la volonté des Kabyles de s’émanciper de la domination coloniale algérienne répressive et catastrophique pour la Kabylie, pour toute l’Afrique du nord et pour le bassin méditerranéen.

La junte militaire algérienne arabo-islamiste obscurantiste, tare des pays dits arabes, tombée dans le narco-trafic de cocaïne, la production, la manipulation et le soutien au terrorisme islamiste qui s’est retourné contre elle dans les années 90’s avec la bagatelle de 250 000 morts a détruit carte après carte son château appelé « Algérie ».

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
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