GENEVE (SIWEL) — L’ Algérie est mal placée pour parler des droits de l’homme, a affirmé, vendredi, la délégation marocaine lors de la 18ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU.

 

Nouvelle polémique entre l'Algérie et le Maroc au Conseil des droits de l'homme de l'ONU
Répondant aux critiques de l’ambassadeur algérien concernant « les violations des droits de l’homme » dans la bande du Sahara que contrôle le Maroc, le délégué marocain a fait observer que « l’Algérie persiste dans sa fuite en avant en évoquant à nouveau la situation des droits de l’homme au Sahara marocain, son objectif étant de détourner l’attention du Conseil sur son déficit national en matière de démocratie et des droits de l’homme ».

« L’Algérie est mal placée pour parler des droits de l’homme en général et de la situation des droits de l’homme au Maroc, en particulier », a-t-il dit.

Selon lui, « l’Algérie est en déphasage par rapport aux mutations démocratiques en cours en Afrique du nord qui est confirmé par la nature passéiste et idéologique de son discours digne des discours des années soixante ».

« Avant de critiquer la situation des droits de l’homme chez ses voisins, l’Algérie devrait relire, réfléchir et répondre aux conclusions et recommandations des multiples rapports annuels et spéciaux des différentes ONG et des mécanismes onusiens des droits de l’homme. Elle devrait se préoccuper de leurs critiques des violations des droits de l’homme en Algérie et répondre à leurs appels répétés à assumer ses obligations, en matière de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales », a recommandé la délégation marocaine.

Lors de la session de 2010, l’ambassadeur marocain avait souligné que « les leaders kabyles sont constamment harcelés dont une bonne partie vit en exil ».

nn
SIWEL 221100 SEPT 11

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