TIZI WEZZU (SIWEL) — Le pathétique Dahmane Guennif, le chef des agents de sécurité à la résidence universitaire filles de Bastos, connu depuis longtemps pour être un agent du pouvoir algérien totalement mobilisé pour surveiller les moindres faits et gestes des militants du MAK-Anavad de Tizi Wezzu en général et les militantes de la résidence Bastos en particulier, vient de dépasser toutes les limites en essayant d’arracher violemment un drapeau kabyle à une militante avant de la menacer.
Les faits se sont déroulés aujourd’hui, 31 mars, vers 15h. Le chef de la sécurité, un ami de Ould Ali Lhadi, s’approcha de la militante pour l’intimider en lui annonçant que son nom circule au sein du commissariat colonial, « la centrale », de Tizi Wezzu.
« Ai-je volé? Ai-je tué? » a rétorqué la militante, appréciée de tous au sein du mouvement. C’est là que cet énergumène, qui a profité de ce jour de week-end, où les étudiants sont pour la plupart rentrés chez eux, pour essayer de lui arracher son drapeau kabyle qui se trouvait dans son sac à main. L’étudiante, qui n’en revient toujours pas de ce qui lui est arrivé, a alors résisté.
Finalement, Dahmane Guennif, qui travaille avec la police et qui est régulièrement envoyé comme indicateur dans les rassemblements et marches du MAK-Anavad à Tizi Wezzu, a menacé la militante : « fais attention à toi. tu es prévenue ».
La Présidente de la coordination Ouest du MAK-Anavad, Massa Rachida Ider, a condamné un acte d’agression grave, d’autant plus que cela s’est passé au sein d’un établissement universitaire. Elle tient l’opinion publique pour témoin devant ce qui vient de se produire et devant les menaces que cet individu a osé porter à l’égard d’une étudiante qu’il est censé protéger. Le flicage des militantes souverainistes doit cesser à l’université de Tizi Wezzu, notamment à Bastos et au campus de Hasnaoua, a t-elle averti avant d’appeler l’ensemble des étudiantes à sortir dans la rue ce 20 avril pour apporter une réponse majeure à ces « agents de l’insécurité » qui se croient tout permis et qui ne doivent leur poste qu’à une gestion mafieuse des œuvres universitaires.
nbb
SIWEL 312035 Mar 17