KABYLIE (SIWEL) — La Kabylie occupée est en état de choc. Dans le reste de la dechra, le pays occupant, nommé «Algérie» auprès des Nations Unies, on ne sait pas. Cela ne nous regarde pas ou si ! Diantre alors ! Une jeune femme Kabyle vient de mourir dans une dechra sous autorité coloniale, politique et juridique non pas de Covid19, d’une autre maladie ou d’un accident mais suite à l’agression de son mari.
Meurtre ou assassinat, le fait est là, il nous interpelle dans ses aspects et ses déclinaisons politiques et culturelles.
LE VACCIN
Il est arrivé par les airs. Il était attendu comme le messie par la population et surtout par la junte militaire arabo-islamiste au pouvoir qui a juré ses grands dieux de le faire venir avant la fin janvier comme cela était prévu et c’est fait. Une campagne de sensibilisation religieuse à ce vaccin a été initiée par les imams dans les mosquées à l’instar de la campagne de distribution d’exemplaires du Coran par la police de la junte militaire aux malades.
Grâce à Dieu, entend-on soupirer dans la dechra «Algérie», la coloniale !
Cerise sur le gâteau, il a atterri à Boufarik, l’aéroport militaire où des avions sont prêts à décoller 24h/24h en cas d’émeutes menaçant la junte, leurs enfants sont déjà à l’abri en occident, et signifier ainsi que c’est par la junte que tout se fait. Il est arrivé à bord d’un avion militaire. Quel symbole !
Vous l’aurez compris il s’agit de Sboutnik V, entendre le vaccin russe Spoutnik V, le «P» se prononçant «B» en vernaculaire algérien, ce pays n’ayant pas une langue officielle propre de communication et même d’enseignement sinon celle, arabe, non fonctionnelle, apposée par nécessité dans le torchon qui lui sert de constitution constamment violée.
LA GLISSADE DANS L’ENFER SOCIÉTAL
Cette jeune femme qui a laissé derrière elle 2 enfants est morte de par la main de son mari, sous influence plutôt sous addiction à la culture de l’islam opium.
Cette femme n’est pas la seule dans ce cas. Chaque jour des femmes meurent dans cette dechra pour avoir résisté à leurs maris violents sous influence de la culture islamiste de la soumission de la femme.
LE VACCIN BÉNI, LE SPOUTNIK V+, «ALGÉRIEN»
Ce vaccin a déjà un plus (+), il est béni comme le Hirak. Il est Halal. Juré, craché, il est sans gélatine de porc. La fatwa des imams, un Visa. Nous imaginons le célèbre sourire en coin de Poutine.
Dans la dechra, le fait religieux est un outil de corruption sociale et politique. Une domination passive au service de la junte. À défaut d’une légitimité historique, politique, électorale ou morale, toutes les décisions politiques, sociétales ou sociales importantes, sont pernicieusement déléguées et sous-traitées, par les imams, des fonctionnaires de cette junte. Même le conflit, actuellement au bord de la guerre entre le Maroc et la junte militaire qui s’immisce dans les affaires intérieures du Maroc au sujet des Sahraouis, est passé par la case mosquée. La fatwa, suggérée par le pouvoir employeur, ânée par les imams, devient oracle.
En mémoire, l’Aïd el kébir, a été célébré, en pleine expansion de la pandémie grâce à la… fatwa des imams relayée, obligatoirement, dans toutes les mosquées de la dechra, au grand dam du comité scientifique qui y a émis un avis négatif. Les contaminations ont-elles doublé ? Qu’à cela ne tienne.
L’Algérie, en somme une République Islamique de fait, cache mal sa dictature politique et religieuse.
Quid de cette éducation islamiste prosélyte où le gamin de huit ans intime l’ordre, édicté à l’école, à sa mère de porter la djellaba et le voile à la place du jean ?
Dans cette dechra exsangue, en faillite multiforme, dépourvue de perspective professionnelle pour les hommes et en faillite éthique avec tous ses maux sociaux, le bouc émissaire est vite trouvé en la femme de par qui le vide doit être fait pour tenter de réguler ce qui peut l’être encore.
Une femme à la maison ou au… cimetière est d’abord un emploi en plus pour un homme et un corps à cacher. Un objet sexuel pour son mari, une pondeuse d’enfants de — sexe masculin souhaité — pour la belle-mère, de femme de ménage etc.
Dans cette dechra ainsi que de par les pays arabo-islamistes, est-il compris, la femme n’est plus l’avenir de l’homme cher à Aragon mais plutôt sa destruction.
Ces deux évènements, le vaccin béni, licite, et la mort tragique de cette jeune femme, à l’instar de tant d’autres femmes dans cette dechra, ne sont pas anodins et ne sont pas dépourvus de liens de cause à effet avec le fait religieux dénaturé et exploité à des fins de politique intérieure.
D’apparence fortuite, ils sont le produit d’une même culture religieuse et politique arabo-islamiste dictatoriale, dévoyée, systémique, fasciste et obscurantiste. La soumission au politique et au religieux est l’interface pernicieuse de cette dualité de dupes du licite/illicite.
Des tics langagiers où dans chaque phrase on invoque et on évoque Allah, signes entendus d’une appartenance complice à la même Nation (oumma) arabo-islamiste à la culture de l’intolérance et du refus de tout autre comportement social, mode vestimentaire et culinaire, sans oublier les fermetures injustifiées des lieux de cultes autres que l’islam sunnite, pour la dechra dite «Algérie» créée par la France coloniale en 1839 la prière est dite.
La dechra est dans la continuité et l’affirmation du projet sociétal et culturel de Benbadis accordé et d’ailleurs encouragé par la France coloniale et comment (!?). Les dégâts de l’algérianisation badissienne sont immenses à tel point que 60 après c’est toujours la… France qui est là pour vendre à travers une néo-colonisation tous ses produits et avoir la mainmise sur les ressources pétrolières.
La dechra est ainsi faite qu’elle est structurée selon la culture et l’idéologie arabo-islamiste où l’islam est non seulement Religion mais aussi État.
Tenter de réformer cet ensemble qui se dit « civilisation » arabo-islamiste, c’est s’attirer les foudres de guerre de tous les pays arabes et même musulmans. De ceux, téméraires, qui ont tenté, la majorité ne sont plus de ce monde, soit assassinés ou chassés à vie de tous les territoires arabo-islamiste.
CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 061140 FEV 21