« Ce n’est pas en tuant un leader qu’on assassine une cause ». Lors de son allocution #30 hebdomadaire ce vendredi 19 novembre 2021, Mas Ferhat Mehenni a révélé un fait grave. Un projet d’assassinat à son encontre que la junte militaire algérienne, une dictature belliqueuse et haineuse, toxique pour toute la région Afrique du Nord, préparerait à partir de la Belgique.
Avec calme, Mas Ferhat Mehenni, déclare « Je sais qu’ils (la junte ndlr) préparent mon assassinat. Ils veulent me tuer », une déclaration qui jette l’effroi, sachant de quoi est capable cette junte qui n’en n’est pas à son premier assassinat politique mais d’ajouter en toute sérénité « en toute franchise, j’attends la mort, la paix dans l’âme. Personne ne peut me terroriser et la mort est la bienvenue ».
Pour étayer ces graves accusations, Mas Aselway, rapporte qu’il y’a « des informations sur des réunions où l’on prépare mon assassinat » et de détailler « ces derniers temps, ils ont envoyé des dizaines d’agents, parmi eux des militaires et des agents des services. D’aucuns sont chargés de la collecte des renseignements et d’autres de mon exécution » et de préciser « la base de leur direction se trouve en Belgique…ces agents sont détenteurs de faux documents. Ils sont en train de faire le repérage des lieux que je fréquente et d’avoir mon agenda pour éventuellement orchestrer mon assassinat ».
Dans la même veine, sans donner de détails, Mas Mehenni, précise « j’ai donné des informations à la police belge, française et aux services de sécurité américains » et termine sur ce point, c’est « un assassinat politique qui se prépare ».
TESTAMENT.
De cette situation où la junte, devenue folle, non seulement à l’idée de perdre le pouvoir et surtout de perdre la Kabylie, qui sonnera le glas de cette « Algérie » créée par la France, déclarée avec mégalomanie, un grand pays, certes, par sa surface, mais si isolée et si minuscule par sa place sur la scène politique internationale et économique.
Cette junte est incapable d’assurer aux populations de ce territoire, la patate ou le litre de lait de quotidien. Mas Aselway tonne et affirme-« je ne regretterai rien, Jamais (!) de ce que j’ai fait pour le peuple Kabyle et je voudrais que la Kabylie prenne cela comme un testament » et d’appeler les Kabyles à ne rien lâcher « Quoiqu’il arrive, la Kabylie doit être indépendante…c’est de notre mission à tous » et d’avertir les fous criminels des Tagarins « Ce n’est pas en tuant un leader qu’on assassine une cause ».
Pour terminer, rappelant les conditions politiques et les personnes qui ont concouru à l’assassinat de Krim Belkacem, Mas Mehenni a déclaré avec ironie « je ne suis pas le rival de Tebounne » et avec sérieux « comme je n’aspire pas à être président de la Kabylie une fois l’indépendance acquise » et dans la même veine éthique et démocratique « Ce sera aux Kabyles de choisir le meilleur homme ou la meilleure femme pour diriger la Kabylie » et sur ce point « Je n’ai aucune ambition » fermant ainsi la voie toute analyse ou interprétation équivoques.
Mas Asselway, rappelle pour défier et décourager la bande de brigands au pouvoir, assoiffés de sang Kabyle « m’assassiner n’assassinera pas la cause Kabyle. Des générations et des générations, clameront le droit du peuple Kabyle à son autodétermination ».
Dans la lancée du combat qui continue, Mas Ferhat Mehenni s’adresse aux militants et particulièrement à celles et ceux qui sont sur le terrain, injustement et arbitrairement emprisonnés par la junte coloniale, « Je vous fais serment d’être à vos côtés quoiqu’il arrive ».
Tombée dans la folie politique meurtrière, la junte militaire algérienne est désormais prête à un remake du scénario des années 90 en « Algérie » mais cette fois-ci entre algériens et Kabyles en « Algérie » et tente de le transposer… en France où un éventuel assassinat de Mas Ferhat Mehenni à Paris jettera cette ville dans de graves troubles politiques porteurs de violences sur le sol français.
SIWEL 192127 NOV 21