KABYLIE (SIWEL) — Du crépuscule de leur vie, ils veulent faire celui de la Kabylie, mêler ainsi son sort à celui de cette « Algérie » dans sa descente aux enfers. Une agonie lente où les seuls signes de vie, des soubresauts, viennent d’un ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, un transfuge Kabyle passé de l’autre côté de la barrière, le renégat maudit de Boukhalfa, Amizour, passé chez l’ennemi arabo-islamiste.
Ramtane a déchiré ses racines Kabyles pour les porter en lambeaux en signe de ralliement indéfectible à ses maîtres qui lui réservent le même sort que Abdelaziz, lui l’ancien porte-drapeau de Bouteflika, ce dernier jeté à la fosse commune médiatique avec l’insigne malheur d’être désigné, le fossoyeur de cette « Algérie », le Douktour Es-corruption et vol.
D’autres de ses frères Kabyles égarés, il serait indécent pour nous de les nommer, nous ne tirons pas sur les hommes à terre, emportés par le même fleuve de la vie corrompue et du gain facile, sont en prison ou en exil, mais point de réflexion et encore moins de méditation sur son propre cas.
Au contraire, faire du bruit et aboyer tel un roquet, un minus qui tente de se mesurer aux grands. Alger, New York, Bamako, Addis-Abeba, Nouakchott, Rome, il brûle du carburant mais n’avance pas. Un looser.
L’imposteur sans lait, sans semoule, sans farine et sans eau. De fiasco diplomatique à celui du politique, il brasse de l’air et soulève des feuilles mortes présentées par ses maîtres en victoire par le fait d’avoir vociféré et postillonné plus haut que ses vis-à-vis.
Ignoré par Antony Blinken, secrétaire d’État des États Unis, équivalent de ministre des affaires étrangères, de qui il illusionnait même un semblant d’entrevue, rejeté par l’Éthiopie qui a fermé son ambassade à Alger ; en échec sur le cas Wagner, force mercenaire, Cheval de Troie de la Russie au Mali ; une soldatesque algérienne, lâche, feignasse au fond de la pétaudière pourtant autorisée dans la » nouvelle » constitution à opérer hors des frontières.
Quid de l’assassinat vengeur des chauffeurs marocains sur les terres maliennes, qui serait l’œuvre des services algériens dont l’objectif est de perturber l’essor et le développement économique en pleine expansion du Maroc en Afrique quand la junte traîne la patte, fait la guerre à son « peuple » et sombre dans la folie répressive ?Où était Lamamra dans la décision de l’interdiction de survol du territoire algérien par les avions militaires français prise à son insu alors qu’il est le premier concerné ?Pathétique, le Bocchus Ramtane avec sa visite à Rome du site archéologique où se trouve la fosse dans laquelle a été jeté et laissé mourir de faim le roi Jugurtha, « une pièce d’histoire de l’Algérie » (sic) selon ce Lamamra qui tente ainsi de répliquer au président Macron. À titre personnel ou officiel, Ramtane s’est encore enfoncé dans le ridicule lui le serviteur vile de cette « Algérie » arabo-islamiste falsificatrice de l’Histoire et négatrice même de l’identité des… Berbères en particulier des Kabyles. Ce renégat aurait dû « visiter les prisons algériennes, où se trouvent des centaines de Jugurtha » ainsi que l’a raillé avec sarcasme Mas Ferhat Mehenni.
Une imposture cocasse, ce Ramtane, irresponsable et inconséquent se met en porte-à-faux même avec ses maîtres et la plaie islamo-nationaliste au pouvoir, ennemis juré de toute berbérité et à fortiori de toute Kabylité, dont il est le nouveau Bocchus.
Il en ressort de tout ce cirque que le Ramtane, esclave volontaire, présenté fin diplomate dans le gonflage de gandoura propre aux arabo-islamistes, n’est qu’un pauvre bougre comme les apprécie la junte, pion envoyé au charbon et déplacé au grès des affaires du monde pour donner un semblant d’existence, une illusion, à la chimérique diplomatie algérienne. Il faut bien un Kabyle pour casser du Kabyle.
De ce pays en pleine agonie, noyé dans des pénuries au pluriel, pour régner en maître absolu, incapable et incompétente, la bande de voyous au pouvoir, prend la tangente du mensonge, telle la marée noire, elle tente d’envahir en vain les consciences internationales et nationales.
À l’instar de la junte, son maître, le Ramtane, le nouveau Bocchus, développe la même schizophrénie caractérisée par le double discours. Il appelle à la résolution des conflits et des différends entre pays par le dialogue politique et tente de donner de l’Algérie l’image d’un pays responsable et faiseur de paix, mais patauge dans le bellicisme, la haine, le terrorisme et les guerres civiles dans son propre pays. N’est-il pas y allé en Ethiopie pour régler le problème de l’eau du triumvirat Egypte -Soudan – Ethiopie, alors qu’il n’est même capable de garantie en permanence un litre d’eau dans les robinets d’Alger.
SANS UN MOTUn pays naufragé à l’instar de sa jeunesse dans des felouques de fortune sur les côtes espagnoles, mais pas un mot sinon la voix de Lamamra, devenu ministre des affaires intérieures des autres pays. Tel un chien enragé, il jappe sur les Kabyles dignes, bouc émissaires qui lui renvoient l’image de sa traîtrise et exige qu’on livre à ses maîtres criminels arabo-islamistes tous les opposants Kabyles à l’étranger, ceux de l’intérieur déjà en prison. Une insulte et un mépris aux autorités et à la justice françaises.
Après Israël et le Maroc, avec une très forte menace implicite de guerre contre ce dernier depuis ce jeudi. La France s’est encore vu mettre une couche, le jeune Président Macron serait atteint de « faillite mémorielle » mal politique français « intergénérationnel ».
LA FORCE DE FRAPPE…PLUTOT UN COUP D’EPEE DANS L’EAU A L’INTERNATIONAL
La junte militaire arabo-islamiste, son régime, son système, sa famille, sa clientèle, ses nervis iraient mieux sans les populations dissidentes de ce territoire qu’elle veut à elle seule et sans les États voisins, miroirs de sa déchéance. N’est-ce pas Ramtane ?La faille est immense, non seulement, entre cette junte et la Kabylie dont elle sait que la libération est proche mais aussi désormais avec les algériens sans parler des pays cités plus haut, tous traités en ennemis. Seule leur force militaire dissuade les fous d’Alger de toute agression contre eux.
La force de frappe évoquée par Tebboune n’est ni économique et, à fortiori et surtout, ni militaire, mais tout simplement une force LÂCHE. Elle s’abat, dans une guerre asymétrique, sur le peuple Kabyle pacifique, désarmé, et sur les algériens, civils malheureux, écrasés par les multiples crises sociale, politique et économique.
À l’instar d’Uyahya résidant désormais à la prison de Béchar, le Ramtane se targuera bientôt avec fierté et arrogance d’être « l’homme des sales besognes ». Après son échec à rallier les occidentaux à l’acceptation d’un cinquième mandat pour son maître Bouteflika et ce en pleine agitation politique appelée Hirak, qui s’avère après coup plombée par différents courants idéologiques aussi ennemis mortels les uns des autres, en place et lieu de se retirer, le Ramtane rempile avec la junte.Sa mission cette fois-ci est de mener la guerre contre les Kabyles, activistes politiques aguerris et particulièrement contre les indépendantistes et bien-sûr contre tous les algériens qui ont juré de jeter à la poubelle ses maîtres tapis dans les terriers d’El-Mouradia et des Tagarins.
En flibustier de la politique, il tente de blanchir et de sortir de son isolement diplomatique international la junte arabo-islamiste arrogante, haineuse et belliqueuse envers les États voisins et les populations de ce territoire.
Avec perversité, il s’assigne la tâche de réactiver le conditionnement pavlovien contre l’ennemi extérieur. Vacuité morale et éthique, pour ressusciter le nationalisme et le patriotisme béat passé des algériens, pense-t-il oublieux de son incartade de 2019, il s’adresse indirectement au « peuple algérien », en son for intérieur le ghachi, les sujets, qu’il vante seul à même de « défendre collectivement notre indépendance et notre souveraineté face à ce que nous considérons comme une grave erreur de la part des autorités françaises ».Relevons ici, l’usage hypocrite de l’adjectif « notre » pour tenter de soudoyer et corrompre le sentiment national du « peuple algérien » alors que ce « peuple » n’est pas dupe et n’est nullement visé par les propos du Président Macron qui a d’ailleurs tenu à préciser « J’ai le plus grand respect pour le peuple algérien » entendant en creux que seul le système « politico-militaire algérien » qui continue d’entretenir une « rente mémorielle » est visé.
Ramtane Lamamra, le servile serviteur est, tout comme son maître la junte militaire dictatoriale, en guerre contre « Le peuple algérien » et le peuple Kabyle. Il a choisi avec lâcheté la voie belliqueuse. Il a rempilé au sein d’une junte qui a jeté aux orties son ancien maître Bouteflika, trahissant ainsi sa mémoire. Il aura donc le sort réservé aux traîtres que sont aussi ses maîtres qui ont trahi la mémoire des maquisards.
La donne géopolitique régionale est en pleine évolution, les peuples de la région aspirent à la Paix. Le temps des dictateurs fauteurs de troubles régionaux, négationnistes et révisionnistes, rentiers mémoriel avec comme avenir réservé à ces peuples l’exil mortel par la mer ou la mort sociale, est révolu.
CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
SIWEL 091611 OCT 2021