KABYLIE (SIWEL) — Face à la crispation de toute activité politique et culturelle due à deux raisons principales : la pandémie du covid 19, mais surtout à l’échec patent de ce qui est nommé le Hirak , on assiste ces jours-ci à une polémique d’un autre genre sous formes d-attaques d-accusations multiformes et à des manœuvres underground menées par des forces obscures et qui cible le club phare de la Kabylie : la JSK.
Partant et à juste raison on peut se poser un bon nombre de questions : qui est derrière cette tentative de déstabilisation de l’équipe de Mellal ? Qui sont ses initiateurs et leurs relais ? que visent-ils et surtout pourquoi en ce moment (car le timing en politique n’est jamais fortuit).
A écouter par exemple les élucubrations d’un Mazouzi, qui s’est choisi comme spécialité dans certaines chaînes du pourvoir algérien de tirer sur tout ce qui est kabyle, on est tout de suite frappé par la constante désir de destruction du tissu social kabyle en dressant les uns contre les autres(Ici les partisans de Mellal contre ses adversaires). La politique due : mieux diviser pour mieux régner semble être mise en branle, mais dans quel but et pour quel objectif.
Le pouvoir usurpateur de la souveraineté de la Kabylie, table prochainement surs des élections toutes azimuts. Les élections communales, et législatives. Or pour beaucoup d’observateurs la Kabylie est encore une fois partie pour tourner dos à ces scrutins. Du coup, le pouvoir à une peur bleue de se retrouver face à une réalité : un détachement de fait de la Kabylie de l’Algérie. Beaucoup d’analystes vont de ce sens et prédisent que si la Kabylie boycott encore une fois ces initiatives du pouvoir d’Alger, plus rien ne peut la retenir pour exiger et mettre en œuvre un referendum pour son autodétermination. Des voix autorisées venant même des cercles du pouvoir recommandent aux décideurs de négocier avec la Kabylie, d’autres prêchent le report de toutes ces élections.
De fait, les mois à venir seront décisifs, sur tous les plans. Les alliances (contre nature) qui se déroulent en ce moment même entre les partis politiques (par exemple entre le FFS et le parti de Mokri) prouvent encore une fois que les offres de services aux tenants du système (pourtant honni, du moins dans les discours) vont bon train. Les amuseurs de plateau érigés en représentants du Hirak ne se font plus entendre, ils ont mis une sourdine à leurs diatribes par lesquelles ils faisaient semblant d’haranguer les foules au plus fort moment des manifestations. Tout semble se normaliser, renter dans les rangs et sauf pour certains rêveurs (naïfs) le système à encore une fois gagné. Reste alors cette Kabylie, toujours frondeuse via ses forces vives. Il faut la mater, et pour y parvenir tous les moyens sont bons : en plus des agissements classiques : intimidations, répressions, incarcération, est venu le temps de semer la suspicion parmi ses rangs : faussse nouvelles, fausses querelles, lynchage médiatique, attaques des symboles, la stratégie est bien claire.
Étrangement cela nous rappelle cette ambiance électrique qui a précédé les événements du printemps noirs. Or nous sommes çà la vielle de la commémoration du vingtième anniversaire de ce douloureux anniversaire : aussi plus que jamais la vigilance doit être de mise pour déjouer tout plan diabolique ourdi contre la Kabylie.
H@S
SIWEL 231800 JAN 21