KABYLIE (SIWEL) — Accrochez-vous bien! Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a rendu visite au tristement célèbre cachot romain Tullianum, à Rome, où mourut le fameux roi amazigh Jugurtha en 104 av.-J.C., mort en héros, après avoir été affamé pendant plusieurs jours par les Romains.
Pour comprendre les raisons de cette visite, il faut revoir le contenu de la revue officielle de l’armée algérienne El-Djeich, dans son numéro 696, datant de juillet 2021. Une partie de cette revue fut consacrée à des attaques contre le Maroc, suite à la fameuse missive du représentant marocain auprès des Nations Unies, M. Omar Hillal, invitant les pays membres du Mouvement des non-alignés (MNA), lors de leur réunion le 15 juillet dernier, à reconnaître « le droit du vaillant peuple kabyle à l’autodétermination » et où le peuple kabyle est décrit comme « l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère ».
Dans ses attaques dans ce numéro de la revue El-Djeich, l’armée algérienne se positionne en l’héritière de l’armée de Jugurtha, en posant la question, et en y répondant à sa façon « Qui a trahi le héros numide Jughurta en 104 av. J.-C. et l’a remis à Rome où il sera tué ? N’était-ce pas Bocchus, roi de la Maurétanie césarienne, le Maroc d’aujourd’hui ? » (page 27).
Ainsi, quand cela l’arrange, l’armée algérienne n’hésite pas à s’accaparer un chapitre de l’histoire des Amazighs pour la circonstance afin de se positionner en l’héritière de la Numidie de Jugurtha, et à attribuer au Maroc l’héritage de la Maurétanie de Bocchus le temps d’une accusation. Elle est belle l’histoire des Amazighs en 2021 quand on jette au cachot ceux qui revendiquent cette même identité. Imazighen sont mieux appréciés losque morts et enterrés!
Il n’est dès lors pas surprenant du tout que l’Algérie continue sa malveillance et son hypocrisie en feignant visiter la cachot où Jugurtha rendit l’âme en 104 av. J-C. tout en poussant à la mer des milliers de jeunes privés d’avenir et de dignité, en brûlant la Kabylie entrainant la mort de plus de 255 personnes, en condamnant à mort les survivants dans des hôpitaux manquant de tout, en kidnappant des militants pour les torturer et les exposer au virus de la Covid en attendant tranquillement la mort, en terrorisant des familles, femmes et enfants, en semant la psychose en Kabylie, en réclamant à la France, toute honte bue, l’extradition des opposants politiques, en fermant les yeux sur les 128 jeunes kabyles assassinés en 2001, les milliers de victimes de 1988, les milliers de disparus et d’assassinés de la décennie noire, et la liste n’est pas exhaustive.
Et le ministre algérien des Affaires étrangères, en même temps ministre de la Communauté algérienne à l’étranger, qui réclame l’extradition des opposants à l’étranger, n’a rien d’autre à faire que de visiter le cachot où mourut Jugurtha, tout en ignorant les « cachots » où furent étranglés Abbane Ramdane, Krim Belkacem et Mohamed Khider et où furent fusillés Ali-André Mécili, et … la liste est encore longue.
Voyant Monsieur le Ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, ne souillez pas la mémoire de Jugurtha, car, comme ces centaines de nos militants que vous mettez dans vos cachots, mačči d ccmata am kwenwi!
Accrochez-vous bien! Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a rendu visite au tristement célèbre cachot romain Tullianum, à Rome, où mourut le fameux roi amazigh Jugurtha en 104 av.-J.C., mort en héros, après avoir été affamé pendant plusieurs jours par les Romains.
Pour comprendre les raisons de cette visite, il faut revoir le contenu de la revue officielle de l’armée algérienne El-Djeich, dans son numéro 696, datant de juillet 2021. Une partie de cette revue fut consacrée à des attaques contre le Maroc, suite à la fameuse missive du représentant marocain auprès des Nations Unies, M. Omar Hillal, invitant les pays membres du Mouvement des non-alignés (MNA), lors de leur réunion le 15 juillet dernier, à reconnaître « le droit du vaillant peuple kabyle à l’autodétermination » et où le peuple kabyle est décrit comme « l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère ».
Dans ses attaques dans ce numéro de la revue El-Djeich, l’armée algérienne se positionne en l’héritière de l’armée de Jugurtha, en posant la question, et en y répondant à sa façon « Qui a trahi le héros numide Jughurta en 104 av. J.-C. et l’a remis à Rome où il sera tué ? N’était-ce pas Bocchus, roi de la Maurétanie césarienne, le Maroc d’aujourd’hui ? » (page 27).
Ainsi, quand cela l’arrange, l’armée algérienne n’hésite pas à s’accaparer un chapitre de l’histoire des Amazighs pour la circonstance afin de se positionner en l’héritière de la Numidie de Jugurtha, et à attribuer au Maroc l’héritage de la Maurétanie de Bocchus le temps d’une accusation. Elle est belle l’histoire des Amazighs en 2021 quand on jette au cachot ceux qui revendiquent cette même identité. Imazighen sont mieux appréciés losque morts et enterrés!
Il n’est dès lors pas surprenant du tout que l’Algérie continue sa malveillance et son hypocrisie en feignant visiter la cachot où Jugurtha rendit l’âme en 104 av. J-C. tout en poussant à la mer des milliers de jeunes privés d’avenir et de dignité, en brûlant la Kabylie entrainant la mort de plus de 255 personnes, en condamnant à mort les survivants dans des hôpitaux manquant de tout, en kidnappant des militants pour les torturer et les exposer au virus de la Covid en attendant tranquillement la mort, en terrorisant des familles, femmes et enfants, en semant la psychose en Kabylie, en réclamant à la France, toute honte bue, l’extradition des opposants politiques, en fermant les yeux sur les 128 jeunes kabyles assassinés en 2001, les milliers de victimes de 1988, les milliers de disparus et d’assassinés de la décennie noire, et la liste n’est pas exhaustive.
Et le ministre algérien des Affaires étrangères, en même temps ministre de la Communauté algérienne à l’étranger, qui réclame l’extradition des opposants à l’étranger, n’a rien d’autre à faire que de visiter le cachot où mourut Jugurtha, tout en ignorant les « cachots » où furent étranglés Abbane Ramdane, Krim Belkacem et Mohamed Khider et où furent fusillés Ali-André Mécili, et … la liste est encore longue.
Voyant Monsieur le Ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, ne souillez pas la mémoire de Jugurtha, car, comme ces centaines de nos militants que vous mettez dans vos cachots, mačči d ccmata am kwenwi!
Karim Achab
SIWEL 091226 OCT 21