Kabylie (SIWEL) — La Kabylie se concentre sur son propre destin en poursuivant sa route vers son indépendance. Le combat du MAK vient de franchir une nouvelle étape après le 4e congrès extraordinaire qui s’est tenu le mercredi 9 janvier 2019, à Tala Σetman, en Kabylie. Une étape qui se distinguera par une politique de mobilisation, de solidarité, de réalisation et de finalisation de plusieurs projets dans les divers domaines, pour bâtir l’avenir d’une Kabylie libre et prospère.
La composition du nouveau Gouvernement kabyle en exil annoncée, le 17 février 2019, par le Président du MAK-GPK, mass Ferhat Mehenni, va assurer la continuité des projets initiés par l’équipe de mass Zidan Lafedal, Premier ministre du Gouvernement provisoire kabyle, en élaborant une nouvelle stratégie qui donnera un nouveau souffle au MAK, en Kabylie et chez la diaspora.
Il faut rappeler que malgré le caractère pacifique du combat du MAK, ses militants sont perpétuellement la cible du régime mafieux algérien par de multitudes attaques infâmes : répression, arrestations et intimidations.
Plusieurs militants ont subi de graves blessures par les forces de « l’insécurité » algériennes, des commerces fermés illégalement, des passeports bloqués indûment, des mises en demeure arbitraires… Pendant que ceux qui gouvernent cette Algérie, inventée de toutes pièces, pillent impunément avec leur progéniture les peuples et les terres de cette région d’Afrique du Nord.
Concernant les élections algériennes et les postulants au poste de président de cette fausse république, c’est du pareil au même. Les bousiers n’apportent pas et ne produisent pas du miel. Le peuple kabyle n’aura pas à choisir entre une momie et un valet qui a servi un système mafieux et sanguinaire toute sa vie.. Les enfants de la Kabylie doivent se tenir loin du feu de leurs ennemis pour ne pas servir de chair à canon et endosser les dérives de ces despotes racistes qui les avilissent depuis toujours.
De Benyoucef Benkhedda et Ferhat Abbas en 1962 à Ahmed Ben Bella en 1963, de Mohamed Boukharouba, dit Houari Boumédiène en 1965 à Chadli Bendjedid en 1979, de Ali Kafi en 1992 à Liamine Zéroual en 1995 jusqu’à Bouteflika Abdelaziz qui gouverne depuis 1999 à ce jour… 57 ans d’hostilité contre la Kabylie, d’animosité, de violence, d’aliénation de haine et du racisme contre les Kabyles.
Un règne d’une mafia maléfique, la plupart d’entre eux sont du clan d’Oujda , le groupe de Tlemcen qui s’est replié derrière la frontière marocaine dès le début de la guerre de libération du 1 novembre 1954. Ils ont privé ensuite les peuples de cette contrée de sa liberté arrachée avec le sang et les âmes des braves. Aujourd’hui, certains adeptes de l’à-plat-ventrisme crient à tue-tête Bouteflika moudjahid ! De scandale en scandale et d’une turpitude à une autre, ils sont devenus la risée de toute la planète. La Kabylie a payé un lourd tribut et continue de subir les malheurs de ces tortionnaires qui n’ont ni âme ni conscience !
Plus de 400 morts durant la révolte du FFS contre le pouvoir autoritaire du trio Ben Bella, Boumedieneen et Bouteflika en 1963, des milliers de victimes lors du Printemps kabyle de 1980 sous le règne du funeste Chadli Bendjedid, et 128 martyrs kabyles assassinés durant le Printemps noir par le régime du sinistre Bouteflika en 2001. Des milliers de disparus, de blessés d’invalides à vie. C’est une épuration ethnique contre le peuple kabyle.
De ce fait, la Kabylie n’attend rien de ces ennemis que leur départ définitif de son territoire. La Kabylie est aux Kabyles et nul n’a le droit de rabaisser le peuple kabyle ou de souiller la mémoire des femmes et hommes libres de cette Kabylie belle et rebelle.
Vive la Kabylie libre et indépendante.
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