LA JUNTE MILITAIRE ET SA MARIONNETTE ET LE CRIME SANITAIRE PAR ORDONNANCE ÉTATIQUE

KABYLIE (SIWEL) — Détresse, mort et tristesse. La faucheuse Delta de la famille du coronavirus est à l’œuvre dans ce pays appelé « Algérie » et en Kabylie. La bande de voleurs d’El Mouradia accompagnée par celle des Tagarins lui ont ouvert une autoroute, celle de la mort.

À son passage, elle happe le peu d’oxygène qui reste des poumons des patients et les laisse mourir par suffocation.

Certes la pandémie est virulente, elle a pris par surprise bien des États pourtant à la pointe de la médecine et des technologies mis en difficulté pour se reprendre ensuite et affronter vaillamment ce foutu virus.

A posteriori on constate que l’échec sanitaire algérien présenté au début de cette pandémie comme passager et que le système de santé de cette fumisterie « Algérie » allait reprendre le dessus est un enfumage. La marionnette Tebboune a même braillé que tout « est sous contrôle ». Alors que ce système plutôt de bricolage s’est effondré dès le commencement de cette pandémie. Les dégâts sont immenses et la mort est désormais partout.

Un fiasco, une forfaiture mortifère inacceptable et sur les plans politiques, sanitaires et sur les plans moraux et éthiques.

Pour une junte militaire qui s’est tapée et défoncée à la cocaïne avec un baril de pétrole à 145 dollars, une réserve de change de 200 milliards de Dollars, un pouvoir absolu sans retenue et sans opposition politique aucune depuis 1962 et plus de 1200 milliards dilapidés, partis en fumée en moins de 17 ans, fussent-ils sous Bouteflika, que l’on présente avec lâcheté et traîtrise comme seul responsable de ce chaos est inacceptable et immonde.


Cette junte dont certains encore présents, aujourd’hui séniles et grabataires, doit rendre des comptes non seulement devant les populations de ce pays mais devant la communauté internationale. Un Tribunal Pénal s’impose. Des différents crimes passés commis contre les peuples de ce territoire à celui sanitaire présent, cette junte doit rendre des comptes devant la communauté internationale.

Ce ne sont pas les élucubrations lécheuses de la botte militaire d’un Kamel Daoud qui tente d’impliquer les populations de ce gourbi dans la déconfiture mortifère actuelle qui changeront la donne. « “Tout est la faute du régime” sert autant à se dispenser de la responsabilité quotidienne, individuelle, qu’à régler un compte intime avec son adversaire politique ou justifier cette habitude fascinante qui confond s’opposer et moquer, le persiflage et le militantisme » dixit Daoud qui cherche un  » Exit  » sortie de secours à la junte.

À ce jeu, rappelons à ce Daoud, dépourvu de dimension morale, éthique et philosophique que son tonton Bouteflika l’a devancé dans l’insulte et l’infantilisation, lui qui a traité les algériens de paresseux et de fainéants et les Kabyles de nains. Nain physique et moral qu’il fut lui-même. Nous n’allons pas tirer sur les ambulances, outre mesure.

LA KABYLIE EN LIGNE DE MIRE

Les ressorts vitaux et sociétaux ancestraux Kabyles ne sont pas morts et ne mourront jamais. Le Kabyle n’est pas domptable ni soumis à une quelconque autorité sinon celle des sages Kabyles soucieux du bien-être du Kabyle et de Taqvaylit.

La revivification de la3naya Kabyle, dans son essence intrinsèque, la solidarité et le soutien envers le plus faible, aujourd’hui le malade du covid-19, gêne beaucoup la junte algérienne.

L’autogestion et l’auto-organisation propre à la Kabylie, concepts organisationnels, sociétaux et ancestraux, modernisés et mis à jour dans La3naya, mis en fonction et opérationnels à travers les différentes plateformes médiatiques et réseaux sociaux, signes d’une indépendance factuelle et opérationnelle actuellement en Kabylie, ils jettent dans la panique totale la junte militaire coloniale qui voit ainsi ses « institutions » délaissées, ridiculisées et démasquées spécialisées plus dans le vol.

Démasquée dans sa forfaiture et sa faillite organisationnelle, illégitime, son autorité est rendue inutile et caduque en Kabylie.

L’opération de solidarité initiée par l’industriel Lounis Hamitouche a mis à nu la faillite, l’incompétence et la forfaiture de la junte, elle a du mal à s’en remettre d’être ainsi mise sur la touche et démasquée dans sa déconfiture.

L’action d’envergure nationale de monsieur Hamitouche avec la distribution d’équipements médicaux à plusieurs départements algériens donne à ce patron une dimension nationale traduite en termes politiques, elle inquiète la junte. Il est fort possible que ce patron soit recadré et le patron de Cevital en connaît un bout.

Les tentatives actuelles d’obstructions administratives kafkaïennes à laquelle s’adonne la junte au détriment de la Vie des patients sont criminelles tant elles retardent ou annihilent tout effort de solidarité et de soutien envers les malades et leurs familles.

Ces tentatives de désorganisation de l’aide médicale en équipement et autres consommables visent essentiellement et tacitement les structures organisationnelles Kabyles et ce depuis le début de la pandémie.

Le Gouvernement provisoire Kabyle (GPK) a déjà saisi les organisations internationales et particulièrement l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) bien avant le tohu-bohu d’indignité actuel qui saisit les algériens toujours en retard. Elles viennent suite à la saisie de l’OMS par le GPK pour faire croire que ce n’est pas particulièrement les Kabyles et la Kabylie qui sont visée mais tous les donateurs, noyés sous le mot  »algériens » alors qu’ils sont tous en majorité des Kabyles indépendantistes et Kabyles algérianistes encore aliénés par l’illusion d’une « Algérie » plurielle.

Le crime sanitaire algérien contre la Kabylie ne passera pas d’autant plus que les preuves matérielles et médiatiques existent.

La Kabylie ne tombe pas dans le piège de l’infantilisme du fatalisme et du Mektoub.

Soyons clairs. Sans les initiatives premières Kabyles opérées par les Kabyles dignes, la junte militaire n’aurait jamais imposé de telles conditions pour décourager toute initiative, ou sinon si peu, élémentaires, en cas d’afflux comme en ce moment.

Ce qui se passe en ce moment avec ces conditions administratives draconiennes n’est qu’un empêchement manifeste injuste, un abus de pouvoir, une intrusion dans la liberté du choix du don, un RACKET ÉTATIQUE LÉGALISÉ, un détournement des apports financiers des Kabyles et dont le destinataire imposé par la junte, la Pharmacie centrale de hôpitaux (PCH) est un repaire de corrompus et de voleurs à l’instar de tous les organismes névralgiques de cette république bananière nommée « Algérie ». La Fumisterie sur Seine tant les capitaux détournés sont en Europe.

CONSTAT NÉCROLOGIQUE ACCABLANT POUR LA KABYLIE.
La Kabylie compte ses morts à chaque heure qui passe et un examen de conscience s’impose à nous tous. Il ne s’agit plus de faire un bilan politique, économique et social dont aucun Kabyle ou sujet algérien n’a eu, ne serait-ce qu’un ion de pouvoir ou de prérogative pour s’en prévaloir, mais de mettre tout Kabyle digne de ce nom devant ses responsabilité et d’y répondre.

La réflexion se pose. Persister dans l’agonie multidimensionnelle qui touche la Kabylie par l’aliénation à cette fumisterie « Algérie » elle-même délitée où accélérer la résurrection de Taqvaylit par la libération de la Kabylie de cette emprise mortifère.

CLKI – Chroniqueurs Libres de la Kabylie Indépendante
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