ⴰⵏⴰⵠⴰⴷ ⴰⵇⵠⴰⵢⵍⵉ ⵓⵄⴺⵉⵍ ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA |
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ANEΓLAF AMENZU LE PREMIER MINISTRE |
Pour ceux qui refusent de l’admettre, le recours le plus abject à la répression contre de pacifiques militants kabyles, et contre des médecins est la preuve que le régime algérien s’est déjà effondré. Devenu la risée du monde entier, gangrené par la corruption, incompétent et divisé en une multitude de sous clans, il s’effrite et se délite. En se focalisant sur la Kabylie, il tente en vain de ressouder ses rangs en faisant appel à ses vieux démons. Cela ne le sauvera pas. Il est condamné par l’histoire et la Kabylie est promise à un bel avenir, radieux, fait de liberté, de prospérité et de respectabilité internationale.
La brutalité et la sauvagerie de la répression contre la Kabylie est la même que celle qu’exerçait le colonialisme français des années 20 à 1962. Comme cela n’a pas sauvé le colonialisme français, cela ne sauvera pas le régime colonialiste algérien. L’histoire ne lui accordera aucun sursis. L’aspiration de la Kabylie à son indépendance sonne le glas de l’Algérie. Cet État contre nature, faisant du pays qu’il est chargé de surveiller, est le plus grand centre de concentration des peuples d’Afrique. Il ne peut vivre que dans et par la dictature. Les gangs mafieux qui le dirigent croient pouvoir s’autoriser impunément tous les dérapages et les crimes contre la Kabylie et faire fi des droits humains les plus basiques comme le droit à la vie, à la liberté et à la dignité humaine. Qu’il se détrompe.
Le gouvernement provisoire kabyle ne le laissera pas faire. Les instances internationales qui ont reçu le Mémorandum kabyle contenant l’historique de tous les crimes commis contre le peuple kabyle, sont informées en temps réel de ses exactions et de ses violations des droits humains.
À la veille des marchés grandioses de Yennayer, l’Anavad s’adresse aux policiers, gendarmes et militaires kabyles pour qu’ils se rendent à l’évidence de l’inutilité de la répression. Loin d’ébranler les convictions des Kabyles, elle les renforce. La barbarie du régime colonial algérien ne peut rien contre les idées civilisées de la Kabylie.
L’Anavad appelle les policiers à ne pas obéir aux ordres criminels d’Alger, à se préserver et ne pas commettre de crimes contre leurs enfants, leurs sœurs et leurs frères. Il est temps qu’ils se ressaisissent.
La Kabylie est la patrie de tous les Kabyles sans exception, elle est aussi celle des policiers, gendarmes et militaires kabyles. Tous les Kabyles doivent défendre et protéger leur mère-patrie, la Kabylie. Nous n’en avons qu’une seule : la Kabylie. Il n’existe pas de peuple au monde qui contribue à la destruction de sa patrie et de son propre peuple.
Les Kabyles que l’Algérie vous demande de brutaliser et de violenter sont vos enfants, vos frères, vos sœurs, vos pères, vos mères, vos neveux, vos nièces, vos voisins, des membres de vos familles directes ou par alliance, vos amis, amis de vos amis. Ne participez pas à la répression de la honte. Celles et ceux qui vont marcher sont en train de préparer votre Kabylie de demain, libre, digne et indépendante. Ne participez pas à l’infamie de ceux qui vous ordonnent de les jeter en prison, de les blesser, les insulter, les torturer ou les tuer.
L’histoire retiendra vos faits et vos gestes à l’encontre des Kabyles que vous maltraiterez. L’histoire retiendra les actes de bravoure et de patriotisme que chacune et chacun accomplira en faveur de la liberté et la dignité de son peuple.
Frapper est une lâcheté. Retenez-vous.
La Kabylie va dans le sens de l’histoire. Elle est tout près du but.
Vive la Kabylie libre et indépendante. Vive le peuple Kabyle libre, digne et souverain
Exil, le 10 janvier 2018
Zidane Lafdal
Premier ministre
Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad)
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SIWEL 102258 Jan 18 UTC