CHRONIQUE (SIWEL) — C’est, depuis Londres à l’instar du Général De Gaulle avec son historique appel du «18 juin 1940 » contre l’occupation allemande, exhortant les Français à ne pas cesser la résistance face au IIIème Reich, que Mas Ferhat Mehenni a lancé, ce 03 juin 2018, son appel à la Kabylie.
La charge symbolique et politique de cet appel est profonde et à Mas Ferhat Mehenni de le souligner
C’est à partir d’ici que De Gaulle avait lancé son « Appel du 18 juin », j’ai l’immense bonheur d’être dans ses traces et d’appeler la Kabylie à s’organiser pour son indépendance
La similitude des cas Français et Kabyle est criante, les deux pays sont occupés par des régimes fascistes.
Dans cette intervention, Mas Ferhat Mehenni « appelle le peuple Kabyle à accepter de bonne grâce et en toute conscience la mise sur pied d’un corps de contrainte, d’une organisation de sécurité de la Kabylie » il ajoute plus loin et clarifie son appel « Il faut que l’autorité coloniale soit remplacée par l’autorité Kabyle ».
L’autorité coloniale aujourd’hui volontairement défaillante et laxiste sur le plan sécuritaire est remarquablement bien organisée et structurée pour réprimer et kidnapper les Kabyles.
Il ne se passe pas un jour où des Kabyles ne sont kidnappés, molestée, matraqués et emprisonnés, des méthodes policières dignes de celles de la sinistre Gestapo nazie.
Avec son appel, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad), Mas Ferhat Mehenni plonge le pouvoir colonial algérien dans la PANIQUE totale. Effrayé et saisis de peur, les voyous d’Alger n’ont rien trouvé de mieux que d’actionner leurs agents et leurs relais en Kabylie.
Certains d’entre eux, honteux de se démasquer en accusant le MAK qui aurait décidé de suivre la voie de la violence, tentent et font mine d’accuser du bout des lèvres ces voyous d’être en partie responsable de cette situation. La lâcheté à rebrousse poils.
Non rien moins que ça, le chien ne mord pas à pleines canines la main de son maître.
Tous des Kabyles. Et pour cause ?! Nous ne les citerons pas, ce serait trop d’honneur pour eux que de les citer.
En mettant en avant ces Khobzistes capables de vendre leurs propres mères au plus offrant, confirmant ainsi sa spécialité Es-magouilles et Es-intoxications politiques, le pouvoir colonial veut biaiser le sujet et faire accroire que ses agents représentent l’opinion de tous les Kabyles.
L’intrigue totale.
Vous aurez remarqué que parmi les détracteurs du MAK il n’ya pas un seul algérien, tous des Kabyles Khobzistes.
Le pouvoir s’applique à mettre en avant ses esclaves locaux et ses chiens qui aboient fort pour couvrir, croient-ils, le grondement tranquille et pacifique du Tsunami indépendantiste Kabyle en marche.
L’appel de Londres est pourtant la suite logique et la concrétisation de ce qui a été écrit noir sur blanc dans le livre paru aux Editions Fauves de Mas Ferhat Mehenni « Kabylie : Mémorandum pour l’indépendance » en pages 125/126 sous le titre « Asseoir l’autorité de la Kabylie » :
Pourquoi crier au loup et jouer à la sainte nitouche aujourd’hui ?
Avaient-ils l’espoir secret que cela ne resterait qu’à l’état « d’écrit » dans ce livre comme ils ont l’habitude de le vivre avec ces voyous qui les bercent de mensonges et d’illusions d’une « Algérie » plurielle ?
Est-ce l’approche des « élections Berzidentielles » de 2019 qui pousse le pouvoir colonial à sortir cette carte de la violence qui viendrait de la Kabylie et à activer ses relais, pour se présenter ensuite en sauveur de la paix au moment où Benhadj est autorisé à reprendre du service et à prêcher dans les mosquées du bled ?
Le pouvoir colonial gardien de la paix ? La blague, lui qui a fomenté la plus grosse catastrophe de ce bled avec 250 000 morts, plus de 20 000 disparus, dont l’un de ses bouchers est en passe d’être accusé de crimes contre l’humanité par la justice Suisse.
Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui Mas Ferhat Mehenni leur a donné une magistrale leçon de réalisme politique, l’action est au quotidien.
Le Président Ferhat Mehenni est dans l’harmonie de ce qu’il dit et de ce qu’il fait.
Le pouvoir colonial constate au fil des jours que tout ce que le MAK et l’Anavad ont écrit, juré et promis de faire, ils le réalisent suivant un programme bien défini.
Depuis le dépôt du mémorandum, le 28 septembre 2017 au siège de l’ONU, et des diverses instances et organisations internationales, l’Anavad applique inexorablement sa feuille de route dont l’une de ces dernières créations, est l’établissement de l’Aza-Rouge Kabyle, organisme de solidarité Kabyle envers tous les démunis de la Kabylie et ouvert aux autres.
L’appel à la création de cette autorité Kabyle pour « supplanter, l’autorité coloniale algérienne » n’est donc pas en soi, une surprise.
Incapable d’affronter le MAK et l’Anavad autrement que par la violence, la brutalité et l’intrigue, ce pouvoir colonial fuit ses responsabilités et aggrave le cas de ce pays qu’il a déjà ruiné, par une instabilité politique des plus néfastes pour toute la région Afrique du Nord.
En place et lieu de répondre au défi souverainiste que pose le MAK, la junte militaire arabo islamique fasciste qui viole sa propre constitution et la charte de l’ONU, qui appellent pourtant toutes les deux au « respect du Droit des peuples à disposer d’eux même » ce droit que paradoxalement ces voyous opposent au Maroc en soutien au Polisario, temporisent alors que l’avenir de la Kabylie est scellé, il sera dans une Kabylie LIBRE ET INDÉPENDANTE.
Cette politique du déni de la réalité urgente est la griffe vénéneuse de ces voyous aux abois.
Leur souci est de gagner le maximum de temps pour sucer encore tout le pétrole et le sang de ce pays et de créer un état de fait arabo islamique en leur faveur en Kabylie par la corruption, le vol, la peur, l’arabisation et la salafisation forcenées et forcées des Kabyles.
C’est dans cette situation où ce pays vit la tête à l’envers, que cette junte militaire, violente et brutale tente d’accuser la Kabylie PACIFIQUE de velléités loin de ses principes pacifiques, humains et civilisationnels.
La junte militaire incapable d’intelligence politique, tente d’entrainer la Kabylie dans le piège de la violence, domaine où elle excelle à merveille.
Le MAK, grâce à une approche de la situation et une stratégie politique intelligentes et pacifiques, a réussi à mettre à genou les voyous d’Alger. L’internationalisation, entre autres de la question Kabyle, a coupé l’herbe sous les pieds à ces voyous qui se retrouvent complètement désemparés. C’est le MAK qui mène le jeu, qui avance et qui impose le rythme.
Tel un cavalier aguerri digne de ses ancêtres, le MAK pousse avec intelligence la bête d’El Mouradia hors des frontières de la Kabylie.
Et comme le dit si bien un proverbe Kabyle, « il n’y a que celui qui a frappé et celui qui a encaissé le coup qui sont à même d’apprécier la situation ».
Les voyous d’Alger ont encaissé le coup et savent de quoi il en retourne.
La suite viendra à point nommé.
Ifilku Nughalad
SIWEL 111600 JUN 18