TAMURT TAQVAYLIT (SIWEL) — Le combat du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), du Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad ou GPK), du Parlement kabyle (IMNI AQVAYLI), du Haut Conseil de Sécurité de la Kabylie (HCSK) et de toutes les institutions de l’Etat kabyle en construction pour l’indépendance de la Kabylie s’inscrit dans la légalité internationale incarnée par tous les instruments internationaux mis par la communauté internationale à disposition des peuples pour exercer leurs droits à la liberté, à la dignité et à l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Parmi eux, sans être exhaustif, on peut citer les instruments suivants :
- La Charte des Nations Unies
- La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
- La Déclaration de Fribourg sur les Droits Culturels
- Le Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques
- Le Pacte International Relatif aux Droits Economiques Sociaux et Culturels
- La Déclaration Universelle des Droits des Peuples
- La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
- La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples autochtones
Nous tenons à témoin tout le peuple kabyle, et tous les peuples d’Algérie, ainsi que toute la communauté internationale sur la justesse et la légalité de notre combat qui ne souffre d’aucune ambiguïté ni d’illégalité, ni de clandestinité.
Le peuple kabyle doit savoir qu’il est un peuple à part entière, et de son droit le plus absolu de revendiquer sa liberté et son indépendance perdue un certain 24 juin 1857.
À noter que toutes ces chartes et déclarations, et tous ces pactes sont ratifiés par l’Algérie officielle, mais force est de constater qu’aucun de ses instruments n’est appliqué ni respecté. Au contraire, ils sont violés gravement quotidiennement, et pire encore, contre toute attente, tous ces crimes sont commis dans une impunité totale et un silence assourdissant, voire complice, de la classe politique kabyle et algérienne, des organismes de défense des droits de l’homme, de toute la société civile, et aussi de la communauté internationale.
Tout prétexte est bon quand on veut se débarrasser de quelqu’un ou de quelque chose. On invente des torts à ceux qu’on veut sanctionner ou éliminer. C’est exactement ce que fait ingénieusement, on ne peut mieux, le pouvoir colonial algérien vis-à-vis de la Kabylie, du peuple kabyle en général et les Kabyles indépendantistes en particulier, dont les militants et militantes du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK). Juifs, sionistes, terroristes, extrémistes, makhzenistes, séparatistes, traîtres, ennemis de l’Algérie, etc… Tout y passe pour justifier les crimes contre l’humanité commis contre le peuple kabyle.
Les 500 morts de la guerre 1963-1965, les assassinats des militants de la Kaybylité de 1949, les printemps kabyle de 1980 et 1981, les emprisonnements de 1985-1986, l’assassinat de Matoub Lounes et de tous les intellectuels kabyles de la décennie noire, les 130 morts et 5000 blessés du printemps noir de 2001-2003 n’ont pas suffi pour étancher la soif du pouvoir colonial algérien arabo-islamiste pour en découdre avec la Kabylie, ni de réveiller la conscience du peuple kabyle pour dire ça suffit et mettre un terme à cette humiliation qui l’habite depuis 1962.
Non, la guerre algérienne contre la Kabylie doit être permanente jusqu’au bouquet final. Le projet Zéro Kabyle doit continuer pour arriver bientôt au génocide total de la Kabylie. Il a de beaux jours devant lui. Un terrorisme judiciaire s’abat sur les militants kabyles toutes tendances confondues. Des verdicts mirobolants et insensés pleuvent sur des militants de la liberté et des droits humains, plus propres, plus cultivés, plus instruits, plus honnêtes, que toute la classe dirigeante algérienne criminelle et corrompue jusqu’à la moelle.
PS : Tous ces instruments cités se trouvent dans SIWEL DOCUTHÈQUE. Ils sont téléchargeables en cliquant sur les liens.
SIWEL 132010 JAN 21